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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 17:13

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTIkqC8K71Y_pLtwtQ8eCrXIKVvJJnW2zqZHIJPEYd8MfyQdmwNCraindre ou ne pas craindre

Henri viaud-Murat


Reproduction autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que la source soit indiquée. 


La crainte n’est qu’une foi à l’envers ! Elle est le contraire symétrique de la foi. Cet article cherche à démonter le mécanisme de la crainte, pour vous aider à savoir qui vous devez craindre, et qui vous ne devez plus craindre !


 La Bible ne nous demande pas d’être débarrassés de toute crainte, puisqu’elle nous demande de craindre Dieu ! Le mot « crainte » employé par la Bible pour désigner la « crainte de Dieu » est exactement le même que celui qui est utilisé pour toute autre forme de crainte. Si vous êtes donc craintifs, ne cherchez pas à être débarrassés de toute crainte, mais débarrassez-vous de toute crainte négative, et orientez exclusivement votre crainte vers la crainte positive de Dieu, sans jamais craindre qui que ce soit, ni quoi que ce soit d’autre ! Ce raisonnement peut nous sembler curieux ou paradoxal, mais il nous aide à comprendre une vérité profondément biblique.

 

En somme, il existe une « bonne crainte » que nous devons cultiver, et une « mauvaise crainte » dont nous devons complètement nous débarrasser.


Le verbe « craindre » signifie « redouter de subir un dommage, une perte, ou des conséquences fâcheuses pour nous, notre bien-être ou notre vie. »


La « mauvaise crainte » permet à Satan de nous causer beaucoup de dommages, tandis que la « bonne crainte » nous permet de recevoir de Dieu beaucoup de bénédictions !


Nous savons que Dieu est Amour parfait, et qu’Il veut profondément bénir tous les hommes. Ce sont les hommes qui se détournent de Dieu, ou qui refusent de recevoir Ses bénédictions, par ignorance, incrédulité ou rébellion.


Mais nous savons aussi que Dieu est Juste, et que ceux qui veulent échapper à Son Amour n’échapperont pas à Son jugement. Dieu veut donc Se révéler non seulement comme Celui qui est seul capable de nous aimer d’un Amour inconditionnel, mais aussi comme Celui qui ne laissera jamais impuni le péché non confessé. Une vraie repentance doit comprendre à la fois notre réalisation de l’Amour infini de Dieu, mais aussi de notre compréhension que Dieu est un feu dévorant, et que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. C’est cela, la vraie crainte de Dieu !


« La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal ; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais » (Prov. 8 : 13).


Dieu hait le péché et le mal. Quand nous avons la crainte de l’Eternel, nous aussi nous avons la haine du péché et du mal. La véritable crainte de l’Eternel implique donc un changement de cœur préalable. Un pécheur pourrait craindre les conséquences terribles de son péché de la part de Dieu, mais pourrait toujours aimer le péché dans son cœur, parce qu’il n’aime pas Dieu, ni ce que Dieu aime. Il pourrait s’abstenir de pécher, dans une certaine limite, mais plus par crainte de l’enfer que par haine profonde du mal. C’est parce que nous aimons Dieu que nous Le craignons, et pas uniquement parce que nous craignons Ses jugements !


« La crainte de l’Eternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Prov. 14 : 27).


C’est le Malin qui place devant nous des pièges pour nous entraîner dans la mort. Le diable essaye de nous tenter par les aspects séduisants du péché. Mais nous savons que le salaire du péché, c’est toujours la mort. Celui qui se laisse séduire par le péché n’a aucune crainte de Dieu. Il est aveuglé quant à la nature réelle du grand Dieu de l’Univers, Saint, Juste et Terrible ! La crainte respectueuse de ce Dieu Véritable est une Source de Vie qui nous détourne des pièges de la mort !


« La crainte de l’Eternel mène à la vie, et l’on passe la nuit rassasié, sans être visité par le malheur » (Prov. 19 : 23).


C’est la même idée que précédemment. La crainte de Dieu est une Source de Vie qui nous conduit à la Vie, en nous donnant à boire l’eau de la Vie éternelle, l’eau de la Sainteté et de l’Amour pur de Dieu. Si l’on passe la nuit rassasié, sans être visité par le malheur, c’est que la crainte de Dieu nous délivre complètement de toute autre crainte ! La crainte de Dieu nous met à l’abri de Ses ailes, et nous ne craignons aucune mauvaise nouvelle.


« Le fruit de l’humilité, de la crainte de l’Eternel, c’est la richesse, la gloire et la vie » (Prov. 22 : 4).


La crainte de l’Eternel nous ouvre l’abondance du cœur de Dieu : richesse, gloire et honneur, pour ici et pour l’éternité !


Nous devons bien comprendre une vérité fondamentale : la crainte de Dieu est la même chose que la foi en Dieu ! La vraie crainte de Dieu nous pousse à recevoir avidement dans notre cœur tout ce qu’Il est de Lui, et tout ce qui vient de Lui, notamment Sa Parole. Nous accordons la plus grande attention à ne jamais laisser tomber à terre la moindre des Paroles du Seigneur, par amour pour Lui. Et si nous voulons garder Sa Parole, c’est, bien entendu, pour la mettre en pratique !


Avoir la foi, c’est agir conformément à la Parole de Dieu, parce que nous croyons à cette Parole.


C’est pour cette raison que la crainte de Dieu est toujours positive, et produit toujours des résultats positifs : foi, vie, justice, joie et paix, par le Saint-Esprit !


Tandis que tout ce qui n’est pas exclusivement crainte de Dieu est toujours négatif, et produit toujours des résultats négatifs : incrédulité, mort, péché, tristesse, dépression et inquiétude. Si nous éprouvons dans notre vie une crainte qui n’est pas seulement la crainte de Dieu, c’est que nous n’avons pas réellement la vraie crainte de Dieu ! Nous avons accepté de nous laisser envahir par la crainte de quelqu’un, ou de quelque chose, qui n’est pas Dieu ou qui ne vient pas de Dieu ! Tandis que quand nous craignons exclusivement Dieu, nous ne craignons plus rien ni personne, car nous savons que Dieu est alors avec nous, parce que nous Le craignons !


« Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie. Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; je me confie en Dieu, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? » (Psaume 56 : 3-4).


Quand nous sommes dans la crainte, nous nous confions dans le Dieu que nous craignons, et nous sommes délivrés de toute crainte ! Car la vraie crainte de Dieu est fondée sur une connaissance intime de Dieu. Nous connaissons pleinement Sa justice, mais aussi Son amour infini, et Son infinie miséricorde. Comme David, nous préférons toujours tomber entre les mains de Dieu, que de tomber entre les mains des hommes ou de Satan ! Parce que nous savons qu’avec Dieu, nous serons toujours traités avec une parfaite justice et une parfaite miséricorde.


« L’Eternel est pour moi, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? L’Eternel est mon secours, et je me réjouis à la vue de mes ennemis. Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier à l’homme ; mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier aux grands » (Psaume 118 : 6-9).


Voilà le cri du cœur d’un homme qui craint Dieu ! Il ne craint rien ni personne, hormis Dieu ! Si nous craignons encore quelque chose ou quelqu’un, c’est qu’il manque quelque chose à notre crainte de Dieu ! Nous ne Le craignons encore pas assez, au point de Lui faire entièrement confiance ! Car cette crainte de Dieu est fondée sur Son Amour. Nous pouvons craindre Ses jugements et Ses corrections, si nous nous laissons séduire par le péché, mais nous n’avons rien à craindre, quand nous marchons dans la foi et dans la justice de Dieu, c’est-à-dire quand nous sommes au bénéfice de Sa grâce.

 

Nous craignons surtout d’attrister et de déplaire à un Dieu qui nous a tant aimé « qu’Il a donné Son Fils unique, afin que tous ceux qui croient en Lui ne périssent point, mais qu’ils aient la vie éternelle » (Jean 3 : 16) !


La stratégie du diable.

Le diable tient le monde entier par la crainte, mais ce n’est pas la crainte de Dieu ! Il s’agit de la crainte de la mort. Les hommes qui ne connaissent pas Dieu craignent la mort, malgré tout ce qu’ils peuvent dire, parce qu’après la mort, vient le jugement de Dieu. Toute crainte qui n’est pas la crainte de Dieu est, sous une forme ou une autre, la crainte de la mort.


« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il (Jésus-Christ) y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 : 14-15).


Jésus est le Prince de la Vie. Satan est le prince de la mort. Il possède la puissance de la mort, à cause du péché. Et il retient les hommes dans la servitude, par la crainte de la mort. Or, la mort de Jésus donne la Vie. La mort de Jésus a le pouvoir de détruire la mort ! C’est dans Sa mort que Jésus a englouti la mort qui nous retenait captifs, et qu’Il a anéanti Satan. 


C’est ainsi que la crainte de Dieu nous conduit à la Vie, alors que la crainte de la mort nous rend esclave de Satan. Celui qui croit en Jésus est délivré de la mort, et ne mourra jamais, quand bien même il serait mort !


« Jésus lui dit (à Marthe) : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11 : 25-26).


Nous trouvons donc toujours cette même loi : la crainte de Dieu est positive et conduit à la Vie, alors que la crainte de tout ce qui n’est pas Dieu est négative et conduit à la mort. 


Qu’est-ce que cette crainte négative ?

C’est la crainte de Dieu qui nous donne la foi en Sa Parole. Mais il nous faut bien réaliser que la crainte négative, qui est la crainte de tout ce qui n’est pas Dieu, n’est pas l’absence de foi. La crainte négative, c’est l’inverse de la foi. C’est utiliser notre foi pour croire aux mensonges de Satan. L’incrédulité, ce n’est donc pas l’absence de foi, mais c’est croire en un mensonge ! L’athée dira par exemple : « Je crois qu’il n’y a pas de Dieu ! Je suis certain qu’il n’y a pas de Dieu ! » Il avoue par là qu’il croit, mais qu’il croit à un mensonge ! La définition biblique de la foi, c’est la ferme certitude des choses qu’on espère. L’athée est fermement convaincu qu’il n’y a pas de Dieu. Il ne fait que croire à un mensonge !


Tous les hommes ont la foi. Mais la crainte, la mauvaise crainte, la crainte négative, c’est employer la foi que tous les hommes ont, pour croire en un mensonge. Et ce mensonge nous rend esclaves de Satan, qui est le père du Mensonge et de tous les menteurs.


Tous les hommes ont besoin de croire en quelqu’un et en quelque chose. Même celui qui veut se suicider croit qu’en se suicidant il va régler ses problèmes. Le diable a réussi à lui faire croire un mensonge qui le mène à la mort ! 


Si vous mettez en relation les attributs de la foi avec ceux de la crainte, vous pourrez immédiatement constater les parallèles, et comprendre que la crainte, c’est la foi à l’envers ! La crainte, c’est croire en autre chose que la Parole de Dieu !

  • La foi est une puissance créatrice, car c’est par la foi que Dieu a tout créé. La crainte est une puissance destructrice, car c’est par la crainte que Satan détruit tout.
  • La foi est « la ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Héb. 11 :1). La crainte est aussi la ferme assurance des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Mais il s’agit des choses négatives et des mensonges de Satan. Job a dit : « Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint » (Job 3 : 25). Si nous craignons des choses qui sont contraires aux promesses de Dieu, ce sont ces choses qui vont s’accomplir dans notre vie, et non les promesses de Dieu ! Or, si nous craignons des choses qui sont contraires aux promesses de Dieu, c’est que nous avons choisi de ne pas croire à ces promesses, mais de croire à ce qui est contraire à la Parole de Dieu, c’est-à-dire de croire aux mensonges de Satan. En croyant aux mensonges de Satan, vous ne pouvez pas espérer avoir la vie et la bénédiction !

 

Nous pouvons comprendre ainsi de quelle manière Satan tient le monde par la crainte : il s’efforce de faire croire aux hommes toutes sortes de mensonges, sachant que ces mensonges les mènent à la mort. Au moment où les hommes commencent à croire à la Vérité de Dieu, cette Vérité les affranchit de la puissance de Satan, et les conduit à la Vie.

  • La foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend vient de la Parole de Christ (Rom. 10 : 17). La crainte vient aussi de ce que l’on entend, et ce que l’on entend alors vient de la parole de Satan, c’est-à-dire des mensonges de Satan. Fuyons le mensonge !
  • La foi appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient (Rom. 4 : 17). La crainte appelle aussi les choses qui ne sont pas comme si elles étaient, mais il ne s’agit pas des mêmes choses que dans le cas de la foi ! La foi s’attache aux choses invisibles de Dieu, tandis que la crainte s’attache aux choses invisibles de Satan ! C’est la même puissance spirituelle qui est mise en œuvre, d’une manière positive pour la foi, et d’une manière négative pour la crainte. Si nous sommes fermement convaincus par un mensonge de Satan, cette fausse conviction va faire se réaliser ce mensonge dans notre vie. Tandis que si nous sommes fermement convaincus par la Vérité de Dieu, c’est cette Vérité qui va s’accomplir !
  • « Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11 : 22-24). Ainsi, quand nous croyons à la Parole de Dieu, sans douter dans notre cœur, nos paroles seront en harmonie avec ce que nous croyons dans notre cœur, et nous verrons s’accomplir ce que nous croyons, et que nous proclamons de notre bouche. A l’inverse, la crainte consiste à croire en un mensonge de Satan, sans douter dans le cœur ! Nos paroles seront ensuite en harmonie avec ce que nous croyons dans le cœur, et nous verrons s’accomplir ce que nous craignons !

 

Il vaut donc mieux commencer à douter des mensonges de Satan, afin de ne pas les voir s’accomplir dans notre vie ! Pourquoi ne pas croire plutôt la Vérité de Dieu, sans douter dans notre cœur ?

  • La foi sans les œuvres est morte (Jacques 2 : 26). Quand nous croyons vraiment en la Parole de Dieu, nous ne pouvons que la mettre en pratique, et agir conformément à cette Parole que nous croyons. Sinon, notre foi est morte ! Il en est de même pour la crainte. La crainte est vivante en nous si nous agissons conformément à cette crainte. Quand nous avons une crainte fermement chevillée dans notre cœur, elle va toujours se manifester par une œuvre correspondante, par une action inspirée par cette crainte. Sinon, la crainte sans les œuvres est morte, tout comme la foi sans les œuvres est morte !

 

Cela peut contribuer à nous rassurer, en un certain sens ! Car si nous n’agissons pas, finalement, conformément à une crainte que nous pourrions avoir, cela signifie que nous doutons du mensonge que Satan veut nous transmettre. Il vaut mieux, nous le répétons, douter des mensonges de Satan que douter de la Vérité de Dieu ! 


Toute crainte qui n’est pas la crainte de Dieu n’est donc pas naturelle pour un enfant de Dieu, pour un Chrétien né de nouveau. Nous avons reçu un esprit régénéré qui est déjà libéré de toute crainte qui n’est pas la crainte de Dieu !

« Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Tim. 1 : 7).


Le mot grec employé ici n’est pas « timidité, » mais « crainte, lâcheté, couardise. » L’esprit nouveau que Dieu nous a donné est absolument dépourvu de toute crainte négative ! Il ne connaît que la crainte de Dieu ! Dieu ne pouvait pas créer en nous un esprit nouveau où résiderait autre chose que la foi en Lui !


La crainte négative vient de Satan et de la chair. Nous devons donc savoir que la crainte de Dieu que nous ressentons en nous provient de notre esprit régénéré, tandis que la crainte de tout ce qui n’est pas Dieu provient de Satan et de la chair. Pour éliminer complètement cette crainte négative de notre vie, nous devons éliminer tout mensonge auquel nous pouvons encore croire. C’est l’œuvre de l’Esprit de Dieu et de la Parole du Seigneur. C’est l’œuvre de la Vérité de Dieu en nous : remplacer tous les mensonges dans lesquels nous avons vécu jusque-là, par la Vérité de Dieu et de Sa Parole !

 

L’enfant de Dieu est caractérisé par un amour ardent de la Vérité !

C’est aussi l’Amour de Dieu qui chasse en nous toute crainte négative.


« Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 14-19).


Quand nous connaissons l’Amour de Dieu pour nous, toute crainte négative est bannie. L’Amour de Dieu a été manifesté en Jésus, qui a donné Sa vie pour expier notre péché. Quand nous avons la révélation de cet amour, nous ne pouvons plus aimer le péché ! Celui qui aime encore le péché n’a pas la crainte de Dieu, mais il est toujours dans la crainte du jugement de Dieu, qu’il le reconnaisse ou non. Tandis que la révélation de l’Amour de Dieu nous permet de demeurer dans cet Amour, de marcher dans cet Amour, et de bannir ainsi toute crainte qui n’est pas de Dieu.


Voici ce que dit Zacharie, le père de Jean-Baptiste, dans sa prophétie :

« C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie » (Luc 1 : 72-75).


Quand nous avons reçu le pardon de nos péchés, et que nous sommes passés par une nouvelle naissance spirituelle, quand nous sommes devenus justice même de Dieu en Christ, par Sa grâce, nous savons que nous avons été délivrés de notre ennemi, Satan, et de tous nos ennemis, quels qu’ils soient, afin de pouvoir servir Dieu sans aucune crainte négative, en marchant devant Dieu dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie !

 

Nous n’avons plus aucune crainte, ni de Satan, ni des démons, ni des hommes ! Car nous savons que Dieu est avec nous et pour nous !


« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Rom. 8 : 15-18).


Parce que nous avons attaché notre foi à la Parole de Dieu, nous savons ce que Christ a fait pour nous, nous savons ce que nous sommes en Christ, nous savons quelle est notre position spirituelle en Christ, nous connaissons la beauté et la grandeur de notre héritage, nous savons quelle est la magnificence de la gloire à venir qui sera révélée pour nous, et nous ne craignons plus rien ! Gloire à Dieu !


Combien de fois Jésus a dit : « Ne crains pas, crois seulement ! » Il voulait dire : « Ne crois pas à ces mensonges qui te font craindre ! Mais crois en Moi et en Ma Vérité qui te donne la foi, et tu verras la gloire de Dieu ! » Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous !


« Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12 : 32).


Amen, Seigneur, nous croyons en Toi, et c’est Toi qui nous délivres de toute crainte !

 

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2009/02/05/craindre-ou-ne-pas-craindre/

 

 

 

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Published by lait-et-miel