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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 17:05

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSXA_1WjKzm-WJY4isZ9m3w774YBBFhJE6mOiaR9N8sUaAvViBBÉveil à la grâce
Chuck Swindoll
Morceaux choisis

 



Galates 5.1 « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »


Version Kuen «  Si Christ nous a rendu libres, c’est pour que nous restions et que nous jouissions de la liberté qu’il nous a acquise. Donc, tenez bon et n’allez pas vous replacer sous un joug. Refusez de vous laisser imposer les chaînes d’une nouvelle servitude. »


Selon la grâce, nous n’avons rien à donner, rien à mériter, rien à payer. Nous ne le pourrions pas même si nous essayions.

Un nouveau mouvement apparaît à l’horizon
C’est un mouvement de liberté, une joyeuse libération par rapport aux domaines divers qui nous ont tenus en esclavage bien trop longtemps. De plus en plus de chrétiens se rendent comptent que les restrictions et les règles légalistes auxquels ils ont conformé leur vie ne viennent pas du Dieu de grâce, mais d’hommes qui ne veulent pas que les autres soient libres. Il n’est pas exagéré de décrire ce mouvement comme un réveil qui tend à se répandre dans tous les pays.

Aujourd’hui des « assassins » se trouvent en liberté
Ils tuent à la fois la liberté, la spontanéité, la créativité, la joie, et l’efficacité. Ils tuent par leurs mots, leur plume, leur regard, leurs attitudes et encore plus souvent par leur conduite. On peut difficilement trouver une église, une organisation chrétienne, une école chrétienne, une société missionnaire ou un ministère médiatique où un tel danger ne se dissimule pas. Fait étonnant, ils poursuivent leurs activités, jour après jour, sans être inquiétés, ni démasqués.

 

Or, les mêmes ministères qui ne toléreraient pas l’hérésie plus de dix minutes s’écartent et laissent à ces « assassins » toute la liberté pour manœuvre et manipuler les autres de la façon la plus insidieuse imaginable. L’on tolère leur intolérance. Leur esprit de jugement. Leurs tactiques d’intimidation se poursuivent sans la moindre opposition et leur étroitesse d’esprit est excusée ou bien justifiée. L’esclavage qui en découle apparaîtrait criminel s’il n’était pas aussi subtil et s’il ne revêtait pas une apparence aussi spirituelle.

Aujourd’hui, en ce moment même, des millions de personnes vivent dans la honte, la crainte, et l’intimidation, alors qu’elles devraient être libres et productives. De façon tragique, elles persistent même à penser qu’elles devraient vivre ainsi. Elles n’ont jamais connu la vérité capable de les libérer. Ce sont des victimes qui vivent comme des condamnés à mort au lieu de jouir de la beauté et de la fraîcheur de la vie abondante que Christ a vécue et laquelle Il invite tous Ses disciples. En un mot ; la grâce leur manque.


Ceux qui choisissent la grâce deviennent réellement libres. Libres d’eux-mêmes, de la culpabilité et de la honte. Libres des impulsions répréhensibles que nous ne pouvions maîtriser quand nous demeurions sous l’esclavage du péché. Libres de la tyrannie des opinions des autres, de leurs exigences. Libres dans quel but ?

 

Libres d’obéir, d’aimer, de pardonner aux autres aussi bien qu’à nous-mêmes.

 

Libres de laisser les autres être ce qu’ils sont, différents de nous ! Libres de vivre au-delà des limitations de l’effort humain. Libres de servir et glorifier Christ. En des termes on ne peut plus clairs, Jésus-Christ assura les Siens que Sa vérité pouvait les libérer : « Si donc le Fils nous affranchit, vous serez réellement libres. » Jean 8.36


Gardons-nous des extrêmes si nous voulons jouir de la liberté que la grâce procure. Faisons notre possible pour maintenir l’équilibre dans notre vie, profitons-en. Nul besoin de nous sentir coupables ou d’avoir peur.


Accordons-nous simplement la permission d’être libres. Ne perdons pas la tête, mais ne passons pas non plus notre temps à regarder en arrière et à nous inquiéter au sujet de ceux qui épient notre liberté et à nous demander ce qu’ils vont penser et  dire.


D’autres semblent guetter la première occasion de confronter autrui. Suspicieux par nature et sans pitié, ils sont déterminés à déceler l’imperfection, la faille ou la faiblesse de votre cuirasse et à la souligner. Ils pourraient certes relever mantes qualités dans votre vie, mais au lieu de cela, ils ont un objectif principal : s’assurer que vous n’oubliez jamais vos faiblesses. Les assassins de la grâce excellent dans l’art de donner des conseils. Mais au lieu de féliciter, ils critiquent !
 

 

Maintenant que Christ est entré dans ma vie et que j’ai été éveillé à Sa grâce, Il m’a affranchi de l’esclavage du péché. Cette libération fit naître en moi un courage presque invincible face à l’adversité. Cette capacité, ne l’oublions pas, me vient du Christ, qui vit en moi.


De plus, Il m’a aussi glorieusement affranchi de la malédiction de la Loi. En effet, je ne suis pas sous l’obligation légale de plaire à Dieu ou aux hommes. Je ne crains plus ni les accusations de l’ennemi, ni la condamnation devant Dieu. Les exigences des autres ne m’asservissent plus.


Une telle liberté provient de l’amour inconditionnel.


Quand la Grâce de Christ se révèle dans notre vie, nous constatons que nous n’agissons plus motivés par la crainte, ni la honte ni la culpabilité, mais par amour. La tyrannie qui nous pousse à accomplir des actes dans le seul but de plaire aux autres disparaît pour toujours.


Cette liberté me permet d’expérimenter et de profiter des possibilités nouvelles que seul Christ pouvait m’apporter.


C’est la liberté de choisir de connaître la volonté de Dieu, de nous y soumettre et d’obéir à Sa direction dans notre vie. Si nous goûtons à cette liberté, rien d’autre nous satisfera.


Mais pour saisir cette liberté, il faudra combattre, ne l’oublions pas. Pourquoi ? Parce que beaucoup de chrétiens aiment établir des comparaisons dans le but de nous contrôler et de nous manipuler pour que nous devenions aussi malheureux qu’eux. Ils désirent demeurer dans l’oppression, la tristesse, l’ennui et l’apathie et s’attendent à vous voir emboîter le pas. « La tristesse est contagieuse », voilà la devise inexprimée des légalistes, même s’ils ne l’admettent pas.


Le légalisme est une attitude, une mentalité motivée par l’orgueil. Il s’agit d’une conformité obsessionnelle à une norme artificielle destinée à s’élever. Le légaliste ne se place pas seulement en position d’autorité, mais exploite cette situation pour parvenir à ses fins.


L’orgueil présent au cœur du légalisme travaille de concert avec d’autres facteurs motivants comme la culpabilité, la crainte et la honte. Ce mélange met en relief ce qui ne devrait pas être et ce qu’on ne devrait pas faire. Le légalisme prospère dans un morne contexte de négativismes.


Nous pourrions penser qu’un peuple qui a expérimente la délivrance de la culpabilité du péché et connu la liberté de l’Esprit, qui ne vit plus soumis à la tyrannie des émotions, ni à celle de l’opinion publique, des mauvais souvenirs, mais dans l’espérance, dans la foi et dans l’amour, ferait preuve de vigilance et aurait un esprit critique face  tout ce qui menacerait de supprimer sa spontanéité nouvellement acquise. Pourtant, la communauté chrétienne, l’endroit par excellent où l’on expérimente la liberté, est aussi celui où l’on est plus exposé à la perdre.

 
Zacharie 4.6-7 « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Éternel adresse à Zorobabel : ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit dit l’Éternel des armées. Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations ; Grâce, grâce pour elle. »


La montagne représente le nombre incalculable d’obstacles que connaîtraient ceux qui allaient s’acquitter de la tâche. La montagne représente une nouvelle génération de « juifs » non désireux de construire le temple, et une ancienne génération fatiguée qui croit avoir déjà accompli son devoir… Lorsque tombe du ciel un message de Dieu qui promet que « la montagne deviendra plaine », les obstacles seront aplanis. En d’autres mots : tu n’as point besoin de crier plus fort ni de t’inquiéter plus longtemps. Fais confiance à l’Éternel, Dieu est à l’œuvre. La reconstruction se fera par l’Esprit de Dieu agissant au milieu du peuple de Dieu.

Pourquoi comptons-nous sur la puissance et la force plutôt que sur l’Esprit de Dieu ?
Qu’est-ce qui nous amène à retourner à l’effort humain et aux manipulations ? Que faudra-t-il pour nous ramener à un style de service exercé « par la seule grâce de Dieu » ? Pendant combien de temps encore maintiendrons-nous notre modèle de direction caractérisé par l’urgence et l’inquiétude ?

Un avertissement sérieux
L’on doit adresser un avertissement à tous ceux engagés dans le ministère chrétien. Chaque projet que nous entreprenons peut être accompli à votre manière ou celle de Dieu. L’énergie provenant de la puissance humaine est impressionnante, logique et efficace. À prime abord, nul ne voit la différence. Considéré de l’extérieur, un service fondé sur l’énergie de la chair ressemble à un service fondé du l’énergie de l’Esprit. Mais intérieurement, spirituellement, si nous sondons nos intentions profondes, nous savons dans notre cœur que Dieu ne l’a pas fait ; nous l’avons fait ! La gloire n’en revient pas à Dieu. Et fait tout aussi tragique, la grâce n’attend personne.


Gardons-nous de la puissance et de la force humaines si nous sommes un serviteur de Dieu. Accordons  délibérément à l’Esprit du temps. Refusons consciemment de compter sur notre ingéniosité astucieuse et sur notre propre personnalité. Si nous n’agissons pas ainsi, nous le regretterons toute notre vie.  Nous deviendrons serviteurs sans grâce.


La grâce donne avec joie et générosité, elle reçoit aussi avec reconnaissance et humilité.


Quand nous expérimentons vraiment un « éveil à la grâce » et commençons à comprendre et à manifester l’amour décrit, nous éprouvons non seulement le désir étonnant de prodiguer aux autres de l’encouragement, du soutien et du réconfort, mais nous adoptons aussi une attitude qui permet aux autres de donner en retour. Ce n’est  toutefois pas aussi facile et simple que l’on pourrait imaginer. En réalité, ce comportement va à l’encontre de notre tendance naturelle à l’autosuffisance et à l’invulnérabilité. Avant de rejeter cette pensée, considérons-la avec réalisme. Comment accueillons-nous et acceptons-nous la grâce inattendue et imméritée que les autres manifestent  à notre égard ?

Morceaux  choisis de « L’éveil à la grâce » - Chuck Swindoll http://www.clcfrance.com/index.php?section=recherche_mot&mot=%E9veil%20%E0%20la%20gr%E2ce&expression_exacte=non

 

 

 

 

 

 

 

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Published by lait-et-miel