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31 décembre 2014 3 31 /12 /décembre /2014 20:30
Qui est Christ ?

Esaïe 53

1 Qui de nous a cru la nouvelle que nous avons apprise ? Qui de nous a reconnu que le Seigneur était intervenu ?

2 Car, devant le Seigneur, le serviteur avait grandi comme une simple pousse, comme une pauvre plante qui sort d'un sol desséché. Il n'avait pas l'allure ni le genre de beauté qui attirent les regards. Il était trop effacé pour se faire remarquer.

3 Il était celui qu'on dédaigne, celui qu'on ignore, la victime, le souffre-douleur. Nous l'avons dédaigné, nous l'avons compté pour rien, comme quelqu'un qu'on n'ose pas regarder.

4 Or il supportait les maladies qui auraient dû nous atteindre, il subissait la souffrance que nous méritions. Mais nous pensions que c'était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l'humiliait.

5 Pourtant il n'était blessé que du fait de nos crimes, il n'était accablé que par l'effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés ; il a reçu les coups, et nous sommes épargnés.

6 Nous errions tous ça et là comme un troupeau éparpillé, c'était chacun pour soi. Mais le Seigneur lui a fait subir les conséquences de nos fautes à tous.

7 Il s'est laissé maltraiter sans protester, sans rien dire, comme un agneau qu'on mène à l'abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent.

8 On l'a arrêté, jugé, supprimé, mais qui se souciait de son sort ? Or, il était éliminé du monde des vivants, il était frappé à mort du fait des crimes de mon peuple.

9 On l'a enterré avec les criminels, dans la mort, on l'a mis avec les riches, bien qu'il n'ait pas commis de violence ni pratiqué la fraude.

10 Mais le Seigneur approuve son serviteur accablé, et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des descendants et il vivra longtemps encore. C'est lui qui fera aboutir le projet du Seigneur.

11 « Après avoir subi tant de peines, dit le Seigneur, mon serviteur verra la lumière de la vie, il en fera l'expérience parfaite. Les masses humaines reconnaîtront mon serviteur comme le vrai Juste, lui qui s'est chargé de leurs fautes.

12 C'est pourquoi je le place au rang des plus grands, c'est avec les plus puissants qu'il partagera le butin. Car il s'est dépouillé lui-même jusqu'à en mourir, il s'est laissé placer au nombre des malfaiteurs, il a pris sur lui les fautes des masses humaines, et il est intervenu en faveur des coupables. »

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“Et ils Le crucifièrent...” Marc 15.24


Dans le Commentaire Biblique de Truman Davis, à propos du mot crucifixion, nous lisons ces lignes, écrites par un médecin :

“A mesure que le corps s’abaisse lentement, tout son poids maintenu par les clous plantés dans les poignets, une douleur lancinante se met à courir dans les doigts, à traverser les bras, avant de venir exploser dans le cerveau, car les clous qui déchirent les poignets font pression sur les nerfs médians. Pour atténuer la douleur le crucifié tente alors de s’élever sur ses pieds et met tout son poids sur les clous qui les traversent et ce faisant accentue la douleur générée par ceux-ci qui font pression sur les nerfs longeant les os de ses pieds. Ses bras commencent à se fatiguer et des crampes à crisper ses muscles, créant des nœuds de douleur intense, pénétrante, palpitante en rythme avec les battements de son cœur. Et le crucifié ne peut plus trouver la force de pousser sur ses pieds pour continuer à respirer. Il peut encore inhaler un peu d’air dans ses poumons, mais n’arrive plus à exhaler. Il lutte désespérément pour se soulever et continuer à respirer encore un temps... Des heures durant il ressent cette souffrance incroyable, rythmée par les minutes de crampes crispant ses membres, les tentatives futiles de mouvement pour atténuer tour à tour la douleur venant de ses poignets et celle remontant de ses pieds, les brefs moments d’asphyxie partielle et les brûlures causées par les blessures des coups de fouet dans son dos en contact avec la surface rugueuse du bois de la croix. L’agonie peut durer de longues heures avant qu’une autre forme de souffrance ne vienne prendre la relève : un nouvelle douleur se rive au creux de sa poitrine à mesure que le péricarde se remplit lentement de sérum et commence à comprimer le cœur. L’agonie touche à sa fin. Avec la perte des fluides corporels, le cœur comprime? lutte pour continuer à pomper un sang épais et manquant d’oxygène dans les tissus des organes. Les poumons en proie à une douleur indicible tentent encore d’inhaler quelques dernières maigres bouffées d’air. Il commence à sentir le froid de la mort gagner peu à peu les fibres de son corps... Et il parvient enfin à s’abandonner à la mort.”

La Bible nous dit simplement : “Et ils Le crucifièrent...” Et tout cela par amour pour nous!


Bob Gas : http://www.saparole.com/

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Published by lait-et-miel