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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 16:47

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Abus spirituel

Zivi-Poujol

 

 

 

Les pervers narcissiques

 C’est le plus dangereux des manipulateurs; mais heureusement, il est statistiquement rare. Avec lui, nous ne sommes plus dans le registre des personnes difficiles mais dans celui des personnalités difficiles. Marie-France Hirigoyen (Le harcèlement moral-La violence perverse au quotidien) qualifie les pervers narcissiques de « psychotiques sans symptôme ». Incapables d’identifier et d’accepter leur propre souffrance, ils trouvent leur équilibre en faisant souffrir leurs victimes, telles des sangsues, ils se nourrissent de la souffrance qu’ils provoquent chez les autres, d’où leur très forte capacité de nuisance. C’est un monde parallèle qu’il est difficile de comprendre si on n’a pas reçu de formation appropriée. Il ne faut pas confondre le pervers narcissique avec le manipulateur égocentrique : le manipulateur égocentrique enfreint aussi les lois relationnelles, mais lorsqu’il est confronté à la réalité de son comportement et de ses effets, il peut reconnaître les faits et changer d’attitude. On qualifie ce comportement de délinquant et non pervers. Le pervers narcissique, lui, est dans l’incapacité de changer. Ce n’est pas un problème spirituel ou de mauvaise volonté mais un problème de structure profonde de personnalité.


Le pervers narcissique est souvent décrit comme suit :

 
- Il est séducteur
 - Intelligent
 - Egocentrique
 - Incapable d’empathie
 - Il affiche un sentiment de grandeur
 - Et le désir d’obtenir l’admiration des autres
 - Il convoite la réussite de ses victimes
 - Et peut se montrer paranoïaque


Il est un fin manipulateur spirituel et parvient à inverser ses responsabilités en faisant que les victimes se sentent coupables et responsables de ce qui se passe. Il joue avec la honte, il dévalorise l’autre, il ment parfaitement, pratique la désinformation et la confusion chez ses victimes. Le pervers narcissique n’a pas de superviseur et ne rend de compte à personne. C’est une personne dangereuse dont il faut se protéger. On pourrait identifier ce genre de personnes avec ceux que la Bible appelle les « les Méchants ».


 

La victime d’abus spirituel peut être confrontée à l’un de ces trois types ou se retrouvera prise dans un système lui-même abusif. De la même manière, l’abuseur agit soit seul, soit au sein d’un système abusif. Dans ce dernier cas, quelqu’un n’ayant pas une personnalité abusive mais qui fonctionne dans u un tel  groupe, risque de se comporter en abuseur.


 

Que faire en cas d’abus spirituel?

Si une personne a été abusée spirituellement par un responsable ou par une personne de son Église ou sa communauté, il ne faut pas essayer d’en parler directement à l’abuseur. Confronter cette personne lui donnerait l’occasion de culpabiliser davantage, de tenter de l’empêcher de quitte r le groupe, ou de lui renvoyer la faute de tout ce qui s’est passé… Bref, de le faire souffrir encore une fois. La meilleure solution est de s’éloigner de ce groupe -ou personne- afin de se protéger.


Si la victime ressent le besoin de dénoncer cet abus, elle a la possibilité de prévenir des membres de la hiérarchie au-dessus de la personne abusive… ou des responsables. Ce qui compte ici, c’est de se protéger, de créer une distance pour se reconstruire.


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http://www.clcfrance.com/index.php?section=recherche_mot&mot=abus%20spirituel&expression_exacte=non

 

 

 

 

 

 

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Témoignage d’une victime

récolté sur un forum

 

Le pervers narcissique

Le discours paradoxal 

Dire le contraire de tout

L’usage diffamatoire de la dévalorisation, de l’humiliation, du dénigrement par l’entretien de la polémique systématique, se posant en martyr pour sortir indemne et victorieux.


 

Attention à ne pas confondre mythomanie et manipulation. J’ai connu les deux hélas et ça n’est pas pareil.


 

Le manipulateur est pervers. Il va retourner des situations à son avantage dans le but de te faire plonger. Il est malsain au possible. Celui-là, il faut le fuir absolument, il est nocif, destructeur. Quand on parle du comportement du manipulateur, on parle de vampirisation, ça veut bien dire ce que ça veut dire… Il va te rabaisser sans cesse pour se sentir plus fort et peut à peu, tu vas sombrer jusqu’au jour où tu comprendras que celui qui a un problème c’est lui et pas toi, comme il voulait bien te le faire croire… Il faut ensuite apprendre à se reconstruire… c’est long, très long !


 

Le mythomane peut paraître manipulateur, mais il ne l’est pas. Il croit à ses mensonges, il les crée pour fuir une réalité qui ne lui convient pas. Il embellit les choses, en fait. Pour ma part, les mensonges m’ont exaspéré, parce que quand on en prend conscience, on a vraiment l’impression d’être prise pour une imbécile. Je suis allée voir un psy, qui m’a expliqué ce comportement et je l’ai ainsi mieux accepté. Par la suite, face à un nouveau mensonge, j’essayais de garder en tête que cette personne était malade et qu’elle ne cherchait pas à me manipuler. Fuir, je l’ai fait aussi, mais il s’agit de quelqu’un de ma famille proche, alors, je suis revenue. Maintenant de ce qu’elle dit, j’en prends et puis j’en laisse.


 

Les pervers narcissiques

Les signes caractéristiques du pervers narcissique apparaissent au fur et à mesure du processus de démolition entamé sur sa victime. Multiples et variés, ils ont le reflet d’un miroir qu’une dévalorisation de lui-même a fait éclater et qu’il compense par un narcissisme censé l’apaiser et le protéger. La perversion alterne avec la perversité.


Les traits dominants et récurrents chez le pervers narcissique sont : un esprit vindicatif,  une tendance à la mythomanie, à la paranoïa,  un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes qui se compromettent pour lui, un acharnement comparable à celui d’un jusqu’au-boutisme qui voudrait, en outre, donner l’image de lui d’un martyr, persécuté par la personne qu’il est déterminé à éliminer définitivement des scènes sociale, privée et professionnelle ! Quitte à déployer ne énergie démesurée à transgresser les terres de sa victime, à spolier ses jardins secrets, à semer les graines de la discorde, de la suspicion dans son entourage, à pratiquer la politique de la terre brûlée, pour sortir indemne et victorieux.


 

« Quoi que l’on des, les pervers trouvent toujours un moyen d’avoir raison, d’autant que la victime est déjà déstabilisée et n’éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C’est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C’est surtout et avant tout un mensonge convaincu et qui convainc l’autre. Quelle que soit l’énormité du mensonge, le pervers s’y accroche et finit par convaincre l’autre. Vérité ou mensonge, cela importe peut pour les pervers ; ce qui est vrai est ce qu’ils disent à l’instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois tous proches d’une construction délirante. Tout message qui n’st pas formulé explicitement, même s’il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l’interlocuteur. Puisqu’il n’y a pas de trace objective, cela n’existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d’ignorer ce qui va à l’encontre de son intérêt narcissique. C’est ainsi que l’on voit les pervers entourer leur histoire d’un grand mystère qui induit ne croyance chez l’autre sans que rien n’a été dit ; cacher pour montrer sans dire. (Marie-France Hirogoyen « Le harcèlement Moral ») »


 

Il est difficile pour le harcelé de prendre conscience qu’il est manipulé, dans la mesure où le « bourreau » s’arrange pour ne jamais être pris en flagrant délit et fait passer l’autre pour coupable. Harceler, c’est savoir renverser les situations, accuser l’autre de tous les torts et de tous les maux ; c’est s’arranger pour jouer toujours le beau rôle.


 

Il faut savoir que toute discussion frontale serait peine perdue, dans la mesure où le pervers narcissique fait feu de tout argument… Aussi, toute critique émise doit elle être précise et se borner à l’indispensable.

(Auteur inconnu)

 

 

 


 

 

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Published by lait-et-miel