Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 20:33



 

Sachons discerner en marchant par l'Esprit : il y a les "bonnes" souffrances permises par Dieu pour nous enseigner et qui ne nous laisse pas subir plus que ce que nous pourrions supporter ; il y a les souffrances du diable qui a pour but de nous détruire ; il y a aussi les souffrances qui découlent de nos mauvais choix charnels ; il y a aussi les souffrances des autres que l'on ressent par empathie... entre autres souffrances de formes diverses.

Toutes les souffrances découlent des tribulations que Dieu nous a "promises" dans ce monde et tant que nous sommes dans ce monde. Les persécutions que les enfants de Dieu subissent ne sont pas forcément apparentes comme ça nous est relatées comme des massacres par exemple ; les persécutions sont les inhérentes et inévitables conséquences de notre identité en Christ.

Quelques soient les souffrances, Dieu fera du mal un bien pour Sa gloire et l'avancement de Son royaume dans Son dessein éternel. Dans tous les cas, nous devons garder la Paix (ce qui n'est pas facile) que seul Dieu donne parce qu'Il nous garde et nous protège, nous sommes "la prunelle de Ses yeux" ; et si nous devons perdre notre vie pour Lui : Philippiens 1.21 "... car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. "

Nous avons aussi des moments calmes, de répit :).

Soyez grâcement bénis (es)

 

Reproduction intégrale autorisée

(Ce cadre inclus, SVP)

MT (lait-et-miel)

http://au-commencement.over-blog.com/

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 08:31

  La sangsue ou la foi dans l'argent des autres

Nicolas Ciarapica

 

 

 

La sangsue a deux filles : « Donne ! donne ! »
Trois choses sont insatiables, quatre ne disent jamais « Assez ! »

Prov. 30;15


Ce message ne parle pas d’argent, mais de foi. La foi qui ne s’empare pas des promesses avec les méthodes et les moyens de Dieu n’est pas seulement néfaste: elle est un mal contagieux qui doit être combattu.


La marche par la foi est une réalité galvaudée de nos jours par la faute de quelques mauvais exemples qui font désormais force de loi. La foi véritable est tournée en ridicule et deviendrait presque suspecte, car elle ne s’appuie pas sur la sagesse d’en-bas et ne glisse pas confortablement sur l’autoroute du conformisme. Pourtant, d’après le livre qui nous sert de guide, la Bible, la foi qui ne s’empare pas des promesses et qui n’accomplit pas l’oeuvre de Dieu avec les méthodes et les moyens de Dieu n’est pas seulement néfaste: elle est un mal contagieux qui doit être combattu. C’est ce que je vous propose de faire maintenant pour chasser du Temple ces marchands et leur cohorte de bonimenteurs et de commerciaux d’un Evangile frelaté.


« Donne donne »

C’est un fléau, et contrairement à ce que nous serine le mercenaire de l’Evangile (l’homme qui reçoit un salaire pour porter ce qu’il devrait donner gratuitement, et qui demande en plus une prime de risque lorsque hurlent les loups menaçant son troupeau) et son comparse le marchand du temple, ce n’est pas un mal nécessaire. Comme le lierre grimpe sur l’arbre, le mercantilisme religieux s’est accroché à l’enseignement de la Parole de Dieu: il y est désormais tellement bien admis qu’on ne peut plus compter sans lui. On le trouve partout, sous-tendant tout discours, enlaçant de l’ivraie de ses racines tout enseignement, dispensé dans quelque école biblique que ce soit. La contagion a atteint un tel niveau qu’il a semblé naturel à nos érudits de placer la Parole de Dieu-même sous les verrous du copyright. Eux qui se disent nos maîtres et prétendent nous enseigner les profondeurs, les richesses que notre Seigneur a déposé pour nous à la Banque du Ciel, construisent en silence le Temple de l’apostasie en détournant les droits de l’Auteur, le Seul digne des Royalties éternelles: ils n’ont pas la crainte de Celui qu’ils déclarent servir.


Le séjour des morts

C’est un fléau tel que l’idée du don gratuit n’effleure plus le chrétien. Oublié le Samaritain qui pansait et hébergeait le malheureux à ses propres dépens: à l’étroit entre deux clients dans l’agenda du spécialiste, voici la victime battue par la vie qui vient seule en rampant se faire accoucher, un billet coincé entre les dents en guise de sésame. Si le Maître disait « Paix sur la terre aux bénévoles », le mercenaire dans son barème s’est fait l’usurier de son temps, qu’il a compté, pesé, mesuré et secoué généreusement… car on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Du tombeau de la sagesse terrestre nous parvient l’écho des discours présomptueux de nos sages, toujours plus éloignés de la simplicité de l’Evangile. La macération de leur pensée est offerte sur papier glacé à un public moribond « pour un don suggéré » en lettres grasses, au cas où ces oreilles indociles à la voix de Dieu douteraient de la quantité de travail qu’il en a coûté aux auteurs: faux inspirés pour faux chrétiens. Prisonnière de ses contradictions et heurtant les barreaux de sa propre cage, cette pensée captive du copyright se prétend chrétienne, mais elle n’en a plus l’âme. Se brisant sur la source au lieu de s’y remplir, le seau vide reste là, des années immobile, à regarder passer les hommes, les modes et les dieux, ni esclave ni libre, quémandant un réveil pour la forme, à un ciel devenu d’airain. « Laisse les morts ensevelir leurs morts », dit Jésus, « et toi va annoncer le Royaume de Dieu ».


La femme stérile

Ce que l’Eglise ramasse, c’est ce que le monde a jeté

L’église n’enfante plus, et dans son opprobre il lui faut recourir à l’adoption. Loin d’être la tête, elle est la queue du monde, et ce qu’elle ramasse, c’est ce qu’il a jeté. Se vantant d’être sage, elle est devenue folle, en proie à ses hormones contrariées. Du monde mais pas dans le monde, l’église n’a plus d’enfants, mais des petits-enfants qu’il faut bien occuper. Des missionnaires d’antan, l’église ne veut plus: le service long et pénible cède la place aux vacances en mission. Le missionnaire est mort, emporté par les ans et le découragement. Ses méthodes ont vieilli et de pseudo expériences remplacent l’expérience chez ceux qui entrent, avec tambours et trompettes, sans respect et sans crainte, dans le travail d’un autre. Il se nomme chanteur désormais, ou mime ou musicien, ou artiste ou sportif. « J’y étais », l’entend-on se vanter. « Pas assez longtemps pour regarder mes fils cueillir le fruit de l’amandier que mes mains ont planté, mais pourtant j’y étais ».


La terre aride

L’église ne croît plus, et sur son sol aride la vérité ruisselle pour aller abreuver d’autres coeurs en aval, qui eux reconnaissants porteront de vrais fruits. Coincée dans le tambour de la machine du monde, l’église d’Occident tourne, se délave et déteint: après sa saveur, elle perd ses couleurs, pour ne plus choquer. Usé sur le banc fatigué, le croyant croupit et végète, jamais repus et toujours plus avide de modes à consommer. Au menu de sa secte, maintenant il participe en donnant de sa voix par un vote sans Loi, écrasant de son poids le faible ou l’opprimé. Jamais rassasié, vers le monde sans cesse il tourne les regards, le copie et l’imite jusqu’au jour où enfin, il s’est glissé si près qu’il peut s’y établir, ne sachant pas le pauvre qu’il se fera vomir, et par lui et par Dieu, éternellement perdant.


Le feu

Dévorant ce qu’il touche, ce qui est fait de bois, le feu de l’orgueil règne, se propage et noircit. L’oeuvre des hommes, avec ses étiquettes, ses confessions de foi a couvert le pays. Dans bon nombre de lieux de culte, les ministres brûlent de ce feu impur. Ils s’enflent et se gonflent, déchirent et dévorent alentour, pleins du venin mortel de la langue. Le regard dédaigneux ne sait plus reconnaître le Christ dans son frère. Chacun donne la main au prochain dont l’habit religieux ressemble le plus au sien. On mange entre soi, on lit la Bible entre soi, on rit entre soi, et l’on pleure pour soi. Les alliances se font, les sages délibèrent, les sommets des montagnes de loin en loin s’envoient bien des signaux, mais le soufflet retombe et il faut au cadavre des massages cardiaques, pour que son faible poul appelle encore l’Epoux.


Ohola et Oholiba

Accrochée dans la gorge de celui qui l’a bue, voilà notre sangsue qui, pour un certain temps, va se faire ignorer. Ver dans la pomme, levain dans la pâte, elle sucera le sang, forte de sa maxime: « Donne! Donne! » « Donne! Donne! », diront les mendiants, déguisés en ministre de la Justice. « Donne » dira Ohola depuis Samarie. « Donne », reprend Oholiba depuis Jérusalem. Harponnés par leur dard et leurrés par leur nard, les clients des deux soeurs, filles de la sangsue, monteront à la chambre. Vendu à l’Assyrie, l’évangile du Moi remplacera la croix. De l’Egypte épluchant les oignons, leurs larmes de crocodile noieront l’autel vide, où aucune victime ne viendra plus jamais pour se sacrifier: à quoi bon désormais? Errant tel un zombie, le corps vide et exsangue ne reçoit désormais, en guise de visiteurs, que corbeaux et vautours, rarement l’ombre d’un prophète. La prostituée a balayé la maison, dressé la table, mêlé son vin, choisit ses docteurs, ses clients et ses fêtes: tout à un prix, même la foi.


La foi, Dieu et l’argent des autres

Faire connaître à l’homme ses besoins, c’est être devenu esclave du tyran qu’est la chair

La fin d’une chose vaut mieux que son commencement. Il ne sert à rien d’avoir couru si l’on manque le but, et si l’on veut être couronné, il faut avoir combattu selon les règles. La question que beaucoup veulent résumer à une question de pure forme est beaucoup plus fondamentale: elle met à nu les racines, le motif du service et l’objet vers lequel s’envole notre espérance. Si Dieu proclame le malheur sur l’homme qui se confie en l’homme, on peut sans peine affirmer que l’homme qui fait connaître à l’homme ses besoins est devenu esclave du tyran qu’est la chair: déchu de la grâce, il cesse d’être serviteur de Dieu. La sanction matérielle couronnait l’obéissance, ou la désobéissance, dans l’ancienne alliance. Maintenant que nous ne marchons plus dans l’ombre des choses à venir, mais dans la lumière de la pleine révélation, nous devons puiser et déposer nos trésors dans le Ciel, où aucun voleur ne vient dérober: il n’y trouve rien qui ait valeur marchande ici-bas. Que Dieu prenne pitié de celui qui, se déclarant citoyen du monde à venir, a tout investi dans ce qui sera détruit dans le feu. Demandez-lui de renoncer à ses droits d’auteur, et il verra d’un mauvais oeil que vous vouliez être bon, vous produira le ticket de caisse de son investissement terrestre « au service du Royaume », vous prouvera que Dieu est un mauvais payeur et ses enfants une troupe d’ingrats. Pourtant, Dieu n’est pas le mauvais payeur que l’on croit, chacun recevra le salaire de ce qu’il aura fait lors de son pèlerinage terrestre.


La Didachè*, ch.XI

1. – Si donc quelqu’un vient et vous enseigne tout ce qui vient d’être dit, recevez-le. Seulement, si ce docteur se dévoie et vous donne un autre enseignement de manière à renverser (celui que vous avez reçu), ne l’écoutez pas; d’autre part, s’il enseigne de manière à confirmer la justice et la connaissance du Seigneur, recevez-le comme le Seigneur.
2. – Quant aux apôtres et aux prophètes (itinérants), agissez ainsi, selon le précepte de l’Evangile. Que tout apôtre venant à vous soit reçu comme le Seigneur. Mais il ne restera qu’un jour, deux s’il est besoin; s’il reste trois jours, c’est un faux prophète. En partant, que l’apôtre ne prenne rien, sinon le pain suffisant pour atteindre l’endroit où il passera la nuit; s’il demande de l’argent, c’est un faux prophète.
3. – Tout prophète qui parle en esprit, ne le mettez pas à l’épreuve et ne le jugez pas, car tout péché sera remis, mais ce péché-là ne sera pas remis.
4. – Cependant tout homme qui parle en esprit n’est pas prophète, à moins qu’il n’ait les manières d’être du Seigneur. C’est donc à leur conduite qu’on reconnaîtra le faux prophète et le vrai.
5. – Et aucun prophète qui dit en esprit de dresser la table n’en doit manger; s’il en mange, c’est un faux prophète. Tout prophète qui enseigne la vérité, s’il ne fait pas ce qu’il enseigne, est un faux prophète.
6. – Tout prophète éprouvé, véridique, agissant en vue du mystère terrestre de l’Eglise, mais n’enseignant pas aux autres à faire tout ce qu’il fait lui-même ne sera pas jugé parmi vous, car c’est à Dieu qu’il appartient de le juger; les anciens prophètes ont également fait des choses semblables.
7. Mais si quelqu’un vous dit, parlant en esprit : Donne-moi de l’argent ou autre chose, ne l’écoutez pas. Cependant, si c’est pour d’autres personnes qui sont dans l’indigence qu’il a dit de donner, que personne ne le juge.


* La Didachè est l’un des premiers écrits chrétiens

 

 

Source : http://www.blogdei.com/2113/la-sangsue-ou-la-foi-dans-l-argent-des-autres/#.TyPMwCLXuuU.facebook

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 15:44

 https://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/390175_2188007831023_1571908031_31685342_196697660_n.jpg

La peur



La peur a parut dans la vie de l'homme lorsqu'Adam a péché contre Dieu:
"J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché." (Gen.3.10).
 
La peur est l'élément dont a besoin le diable pour agir, pour règner, à la différence de  Dieu qui a besoin de la confiance, de la foi pour agir.
La peur, c'est avoir foi dans le danger.
La peur fait grossir les faits.Elle exagère les choses.
Exemple : Les 10 espions de Nombres 13.31-33
 
La peur paralyse, elle empêche d'avancer.
Pierre qui marchait bien sur l'eau au début, a été stoppé net alors qu'il était sur la bonne voie.
"Mais, voyant que  le vent était fort, il eut peur..." (Matthieu14.30).
 
Il faut aussi souligner ici que c'est la peur de l'obscurité qui a poussé les hommes à fabriquer des lampes...
C'est la peur du retard qui a poussé les hommes à fabriquer des montres, des moyens de transport, etc...
Transformes ta peur en une occasion de produire quelque chose de bon !!
Confies ta peur à Dieu, Il la transformera !!
 
"C'est moi, c'est moi qui vous console.
Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel,
Et du fils de l'homme, pareil à de l'herbe?
Et tu oublierais l'Eternel, qui t'a fait,
Qui a étendu les cieux et fondé la terre!
Et tu tremblerais constamment tout le jour
Devant la colère de l'oppresseur,
Parce qu'il cherche à détruire !
Où donc est la colère de l'oppresseur ?"
Esaïe 51.12-13
 
Celui qui a Jésus-Christ pour Dieu  ne doit plus vivre dans la peur !
Que la paix soit avec toi !!

FB

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 17:05

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSXA_1WjKzm-WJY4isZ9m3w774YBBFhJE6mOiaR9N8sUaAvViBBÉveil à la grâce
Chuck Swindoll
Morceaux choisis

 



Galates 5.1 « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »


Version Kuen «  Si Christ nous a rendu libres, c’est pour que nous restions et que nous jouissions de la liberté qu’il nous a acquise. Donc, tenez bon et n’allez pas vous replacer sous un joug. Refusez de vous laisser imposer les chaînes d’une nouvelle servitude. »


Selon la grâce, nous n’avons rien à donner, rien à mériter, rien à payer. Nous ne le pourrions pas même si nous essayions.

Un nouveau mouvement apparaît à l’horizon
C’est un mouvement de liberté, une joyeuse libération par rapport aux domaines divers qui nous ont tenus en esclavage bien trop longtemps. De plus en plus de chrétiens se rendent comptent que les restrictions et les règles légalistes auxquels ils ont conformé leur vie ne viennent pas du Dieu de grâce, mais d’hommes qui ne veulent pas que les autres soient libres. Il n’est pas exagéré de décrire ce mouvement comme un réveil qui tend à se répandre dans tous les pays.

Aujourd’hui des « assassins » se trouvent en liberté
Ils tuent à la fois la liberté, la spontanéité, la créativité, la joie, et l’efficacité. Ils tuent par leurs mots, leur plume, leur regard, leurs attitudes et encore plus souvent par leur conduite. On peut difficilement trouver une église, une organisation chrétienne, une école chrétienne, une société missionnaire ou un ministère médiatique où un tel danger ne se dissimule pas. Fait étonnant, ils poursuivent leurs activités, jour après jour, sans être inquiétés, ni démasqués.

 

Or, les mêmes ministères qui ne toléreraient pas l’hérésie plus de dix minutes s’écartent et laissent à ces « assassins » toute la liberté pour manœuvre et manipuler les autres de la façon la plus insidieuse imaginable. L’on tolère leur intolérance. Leur esprit de jugement. Leurs tactiques d’intimidation se poursuivent sans la moindre opposition et leur étroitesse d’esprit est excusée ou bien justifiée. L’esclavage qui en découle apparaîtrait criminel s’il n’était pas aussi subtil et s’il ne revêtait pas une apparence aussi spirituelle.

Aujourd’hui, en ce moment même, des millions de personnes vivent dans la honte, la crainte, et l’intimidation, alors qu’elles devraient être libres et productives. De façon tragique, elles persistent même à penser qu’elles devraient vivre ainsi. Elles n’ont jamais connu la vérité capable de les libérer. Ce sont des victimes qui vivent comme des condamnés à mort au lieu de jouir de la beauté et de la fraîcheur de la vie abondante que Christ a vécue et laquelle Il invite tous Ses disciples. En un mot ; la grâce leur manque.


Ceux qui choisissent la grâce deviennent réellement libres. Libres d’eux-mêmes, de la culpabilité et de la honte. Libres des impulsions répréhensibles que nous ne pouvions maîtriser quand nous demeurions sous l’esclavage du péché. Libres de la tyrannie des opinions des autres, de leurs exigences. Libres dans quel but ?

 

Libres d’obéir, d’aimer, de pardonner aux autres aussi bien qu’à nous-mêmes.

 

Libres de laisser les autres être ce qu’ils sont, différents de nous ! Libres de vivre au-delà des limitations de l’effort humain. Libres de servir et glorifier Christ. En des termes on ne peut plus clairs, Jésus-Christ assura les Siens que Sa vérité pouvait les libérer : « Si donc le Fils nous affranchit, vous serez réellement libres. » Jean 8.36


Gardons-nous des extrêmes si nous voulons jouir de la liberté que la grâce procure. Faisons notre possible pour maintenir l’équilibre dans notre vie, profitons-en. Nul besoin de nous sentir coupables ou d’avoir peur.


Accordons-nous simplement la permission d’être libres. Ne perdons pas la tête, mais ne passons pas non plus notre temps à regarder en arrière et à nous inquiéter au sujet de ceux qui épient notre liberté et à nous demander ce qu’ils vont penser et  dire.


D’autres semblent guetter la première occasion de confronter autrui. Suspicieux par nature et sans pitié, ils sont déterminés à déceler l’imperfection, la faille ou la faiblesse de votre cuirasse et à la souligner. Ils pourraient certes relever mantes qualités dans votre vie, mais au lieu de cela, ils ont un objectif principal : s’assurer que vous n’oubliez jamais vos faiblesses. Les assassins de la grâce excellent dans l’art de donner des conseils. Mais au lieu de féliciter, ils critiquent !
 

 

Maintenant que Christ est entré dans ma vie et que j’ai été éveillé à Sa grâce, Il m’a affranchi de l’esclavage du péché. Cette libération fit naître en moi un courage presque invincible face à l’adversité. Cette capacité, ne l’oublions pas, me vient du Christ, qui vit en moi.


De plus, Il m’a aussi glorieusement affranchi de la malédiction de la Loi. En effet, je ne suis pas sous l’obligation légale de plaire à Dieu ou aux hommes. Je ne crains plus ni les accusations de l’ennemi, ni la condamnation devant Dieu. Les exigences des autres ne m’asservissent plus.


Une telle liberté provient de l’amour inconditionnel.


Quand la Grâce de Christ se révèle dans notre vie, nous constatons que nous n’agissons plus motivés par la crainte, ni la honte ni la culpabilité, mais par amour. La tyrannie qui nous pousse à accomplir des actes dans le seul but de plaire aux autres disparaît pour toujours.


Cette liberté me permet d’expérimenter et de profiter des possibilités nouvelles que seul Christ pouvait m’apporter.


C’est la liberté de choisir de connaître la volonté de Dieu, de nous y soumettre et d’obéir à Sa direction dans notre vie. Si nous goûtons à cette liberté, rien d’autre nous satisfera.


Mais pour saisir cette liberté, il faudra combattre, ne l’oublions pas. Pourquoi ? Parce que beaucoup de chrétiens aiment établir des comparaisons dans le but de nous contrôler et de nous manipuler pour que nous devenions aussi malheureux qu’eux. Ils désirent demeurer dans l’oppression, la tristesse, l’ennui et l’apathie et s’attendent à vous voir emboîter le pas. « La tristesse est contagieuse », voilà la devise inexprimée des légalistes, même s’ils ne l’admettent pas.


Le légalisme est une attitude, une mentalité motivée par l’orgueil. Il s’agit d’une conformité obsessionnelle à une norme artificielle destinée à s’élever. Le légaliste ne se place pas seulement en position d’autorité, mais exploite cette situation pour parvenir à ses fins.


L’orgueil présent au cœur du légalisme travaille de concert avec d’autres facteurs motivants comme la culpabilité, la crainte et la honte. Ce mélange met en relief ce qui ne devrait pas être et ce qu’on ne devrait pas faire. Le légalisme prospère dans un morne contexte de négativismes.


Nous pourrions penser qu’un peuple qui a expérimente la délivrance de la culpabilité du péché et connu la liberté de l’Esprit, qui ne vit plus soumis à la tyrannie des émotions, ni à celle de l’opinion publique, des mauvais souvenirs, mais dans l’espérance, dans la foi et dans l’amour, ferait preuve de vigilance et aurait un esprit critique face  tout ce qui menacerait de supprimer sa spontanéité nouvellement acquise. Pourtant, la communauté chrétienne, l’endroit par excellent où l’on expérimente la liberté, est aussi celui où l’on est plus exposé à la perdre.

 
Zacharie 4.6-7 « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Éternel adresse à Zorobabel : ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit dit l’Éternel des armées. Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations ; Grâce, grâce pour elle. »


La montagne représente le nombre incalculable d’obstacles que connaîtraient ceux qui allaient s’acquitter de la tâche. La montagne représente une nouvelle génération de « juifs » non désireux de construire le temple, et une ancienne génération fatiguée qui croit avoir déjà accompli son devoir… Lorsque tombe du ciel un message de Dieu qui promet que « la montagne deviendra plaine », les obstacles seront aplanis. En d’autres mots : tu n’as point besoin de crier plus fort ni de t’inquiéter plus longtemps. Fais confiance à l’Éternel, Dieu est à l’œuvre. La reconstruction se fera par l’Esprit de Dieu agissant au milieu du peuple de Dieu.

Pourquoi comptons-nous sur la puissance et la force plutôt que sur l’Esprit de Dieu ?
Qu’est-ce qui nous amène à retourner à l’effort humain et aux manipulations ? Que faudra-t-il pour nous ramener à un style de service exercé « par la seule grâce de Dieu » ? Pendant combien de temps encore maintiendrons-nous notre modèle de direction caractérisé par l’urgence et l’inquiétude ?

Un avertissement sérieux
L’on doit adresser un avertissement à tous ceux engagés dans le ministère chrétien. Chaque projet que nous entreprenons peut être accompli à votre manière ou celle de Dieu. L’énergie provenant de la puissance humaine est impressionnante, logique et efficace. À prime abord, nul ne voit la différence. Considéré de l’extérieur, un service fondé sur l’énergie de la chair ressemble à un service fondé du l’énergie de l’Esprit. Mais intérieurement, spirituellement, si nous sondons nos intentions profondes, nous savons dans notre cœur que Dieu ne l’a pas fait ; nous l’avons fait ! La gloire n’en revient pas à Dieu. Et fait tout aussi tragique, la grâce n’attend personne.


Gardons-nous de la puissance et de la force humaines si nous sommes un serviteur de Dieu. Accordons  délibérément à l’Esprit du temps. Refusons consciemment de compter sur notre ingéniosité astucieuse et sur notre propre personnalité. Si nous n’agissons pas ainsi, nous le regretterons toute notre vie.  Nous deviendrons serviteurs sans grâce.


La grâce donne avec joie et générosité, elle reçoit aussi avec reconnaissance et humilité.


Quand nous expérimentons vraiment un « éveil à la grâce » et commençons à comprendre et à manifester l’amour décrit, nous éprouvons non seulement le désir étonnant de prodiguer aux autres de l’encouragement, du soutien et du réconfort, mais nous adoptons aussi une attitude qui permet aux autres de donner en retour. Ce n’est  toutefois pas aussi facile et simple que l’on pourrait imaginer. En réalité, ce comportement va à l’encontre de notre tendance naturelle à l’autosuffisance et à l’invulnérabilité. Avant de rejeter cette pensée, considérons-la avec réalisme. Comment accueillons-nous et acceptons-nous la grâce inattendue et imméritée que les autres manifestent  à notre égard ?

Morceaux  choisis de « L’éveil à la grâce » - Chuck Swindoll http://www.clcfrance.com/index.php?section=recherche_mot&mot=%E9veil%20%E0%20la%20gr%E2ce&expression_exacte=non

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:26

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS-U-qom35Fjbuaj7YBup2KJjPnclwm5d97UwbshHbZ52qTN-oM-AN'ayons pas peur d'être libres

Henri Viaud-Murat

 

 


Certains Chrétiens ne sont pas très à l’aise à l’idée d’être complètement libres dans leur vie spirituelle. Ils préfèrent être bien encadrés. Pourtant, aucune vie de l’esprit en Christ ne peut être vécue sans le plein exercice d’une complète liberté.


 Depuis la chute, l’homme a perdu la glorieuse liberté qui était la sienne dans le Jardin d’Eden. Lui qui était le maître de toute la création, il est devenu esclave du péché, donc esclave de Satan.


Depuis des millénaires, l’homme s’est habitué à vivre en esclave ou en prisonnier. Même ceux qui ont combattu le plus ardemment pour la liberté n’ont jamais pu s’affranchir complètement de toute forme de dépendance ou d’esclavage.


Car la forme la plus terrible et la plus universelle d’esclavage, c’est bien l’esclavage du péché. L’homme ne peut pas, par ses propres forces, s’affranchir de cet esclavage. Il ne peut être libéré de cet esclavage qu’en recevant dans sa vie le Grand Libérateur, le Seigneur Jésus-Christ.


Tant que nous n’avons pas reçu le salut par la foi en Jésus-Christ, il nous est impossible de de pas nous livrer au péché. Nous sommes tous nés dans le péché. Et ce péché est une puissance irrésistible de destruction et de mort, puissance à laquelle nul ne peut échapper, à moins d’en être libéré par le sang de Jésus!


“Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice.

 

Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur” (Romains 6: 16-23).


Jésus a dit aux Juifs qui avaient cru en Lui:

“En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque se livre au péché est esclave du péché.Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres” (Jean 8: 34-36).


Le Seigneur venait de leur dire:

“Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira” (Jean 8: 31-32).


Ces paroles nous prouvent que Satan, le Menteur et le père du Mensonge, utilise le mensonge pour tenir les hommes en esclavage. Tandis que le Seigneur Jésus, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, utilise la Vérité pour nous affranchir.


Le Seigneur veut changer notre statut, briser toutes nos chaînes d’esclaves, et faire de ces esclaves des fils de Dieu, appelés à toujours demeurer dans la présence du Père, et à Le servir dans une pleine liberté de l’esprit.


Toute liberté promise ou offerte par les hommes est une fausse liberté, une liberté qui ne fait que remplacer un esclavage par un autre esclavage.


“Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui” (2 Pierre 2: 19).


Depuis la chute, les hommes ne peuvent donc s’empêcher de se livrer au péché. Tous les êtres humains sont esclaves du péché, avec toutes les conséquences désastreuses que nous pouvons observer. Seul Jésus, le Fils de Dieu, peut nous affranchir, pour nous rendre réellement libres!


Mais il ne suffit pas d’être libéré, encore faut-il demeurer libre! L’apôtre Paul nous exhorte à conserver précieusement cette liberté qui nous a été acquise et offerte par le Seigneur Jésus, au prix de Son propre sang. Car beaucoup de séducteurs sont aux aguets pour nous ravir notre liberté.


“Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes” (1 Cor. 7: 23).


“C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude” (Galates 5: 1).


Si le Seigneur nous a libérés, c’est pour pouvoir accomplir Sa volonté sans aucune entrave. C’est pour pouvoir Le servir dans la plénitude des moyens qu’Il nous a donnés, au moment de notre nouvelle naissance. Et c’est pour être, entre Ses mains, des instruments de Sa bénédiction pour nos semblables.


Nous devons réaliser, en tant qu’enfants de Dieu, que le Seigneur, après nous avoir affranchis, nous a “assis en Christ dans les lieux célestes” (Ephésiens 2: 6). C’est la position la plus élevée de l’univers! Dans cette position, nous sommes placés avec Christ sur le trône de Dieu Lui-même. Nous sommes donc bien au-dessus de celui dont nous étions auparavant les esclaves, c’est-à-dire Satan.

 

Nous devons donc connaître “quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous” (Ephésiens 1: 18-23).


Au Nom Tout-Puissant de Jésus-Christ, nous sommes donc les maîtres de celui dont nous étions auparavant les esclaves! Ne nous laissons plus intimider par lui! Ne le laissons plus occuper dans notre vie une place qu’il n’a plus le droit d’occuper, c’est-à-dire la place d’un tyran dominateur!


Il y a aujourd’hui dans le monde deux catégories d’être humains: ceux qui sont sauvés en Jésus-Christ, et ceux qui sont encore perdus.


Ceux qui sont perdus sont encore les esclaves de Satan, qui ne se prive pas de les torturer de toutes les manières possibles, dans leur esprit, leur âme ou leur corps.


Mais ceux qui sont sauvés, non seulement ont été complètement libérés de cet esclavage, pour devenir des fils de Dieu, mais ont aussi reçu le pouvoir d’être les maîtres de Satan. Celui-ci doit à présent leur obéir, au Nom de Jésus. Nous avons le pouvoir de détruire toutes les oeuvres du diable!


En même temps, nous savons que le Seigneur Jésus nous a aussi libérés de la Loi. Nous ne sommes plus obligés de nous efforcer péniblement d’obéir à des commandements, alors que nous n’en étions pas capables.


La Loi a été faite pour les esclaves de Satan, et non pour les fils de Dieu. La Loi n’a pas été faite pour les justes, mais pour les injustes.

 

Les justes n’ont pas besoin de Loi pour marcher dans l’obéissance!

 

Par notre nouvelle naissance, Dieu nous a rendus capables d’obéir aux deux commandements dans lesquels sont inclus toute la Loi et tous les prophètes. Ces deux commandements sont les suivants:

“Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là” (Marc 12: 30-31).


“En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi” (Romains 13: 9-10).


“Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Galates 5: 13-14).


C’est donc aussi pour cela que Dieu nous a libérés: pour pouvoir pleinement aimer Dieu et notre prochain, de l’amour merveilleux de Christ. Ce n’est pas un esprit de crainte que nous avons reçu, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse! (2 Timothée 1: 7).


Il est clair que pour pouvoir pleinement aimer Dieu et notre prochain, il fallait que Dieu accomplisse pour nous et en nous deux choses vitales. Il devait d’abord faire de nous Ses fils et Ses filles, libérés de toute servitude, re-créés à Son image, et assis en Christ à la position céleste la plus élevée. Mais Il devait aussi nous donner une pleine autorité sur toute la puissance de Satan et de ses démons.


Ce qui empêche ceux qui sont perdus de manifester pleinement l’amour de Dieu, c’est tout d’abord parce qu’ils ne possèdent pas cet amour, n’étant pas des fils et des filles de Dieu régénérés en Christ, et ensuite parce qu’ils sont toujours des esclaves du diable.


Ne nous laissons donc plus séduire par les ruses du malin, une fois que nous avons été libérés par notre nouvelle naissance! Car le diable ne lâchera pas prise volontiers! Il essayera au contraire de continuer à nous dominer le plus longtemps possible, dans la mesure où nous sommes encore dans l’ignorance ou l’incrédulité.


Le malin essayera toujours de prolonger illégalement sa domination, par la ruse ou par la force. S’il ne parvient pas à nous garder sous le contrôle de la Loi, il s’efforcera de nous garder sous le contrôle de la chair.


Nous le savons à présent, la chair est une puissance de péché et de mort qui demeure dans nos membres, même après notre nouvelle naissance. Notre “homme intérieur”, c’est-à-dire notre esprit, est passé par une nouvelle naissance qui a fait de lui une nouvelle création, libre et céleste, entièrement à l’image du Seigneur Jésus.


C’est pour cela que notre intelligence doit être renouvelée, et que notre corps doit perdre beaucoup d’habitudes provenant de notre ancienne vie de péché.


La vie nouvelle de notre esprit régénéré ne se manifeste pas pleinement en nous dès le début de notre conversion. Il faut un certain temps pour que nous réalisions quelle est notre identité nouvelle en Christ, quelle est notre position céleste, et quelle est l’autorité que nous avons reçue du Seigneur.


Tant que la Parole de Dieu et le Saint-Esprit ne nous ont pas éclairés, afin de renouveler notre intelligence, nous aurons tendance à garder une mentalité d’esclave, et à nous comporter encore trop souvent comme des pécheurs, et non comme des fils de Dieu. Et l’ennemi en profitera toujours.


En 1863, le Président Lincoln décréta la libération de tous les esclaves vivant dans les Etats Confédérés du Sud. Mais la guerre de Sécession dura encore deux ans, et la grande majorité des esclaves, bien que juridiquement libérés, n’ont pas profité de cette libération. Soit parce qu’ils n’en ont pas été informés, soit parce qu’ils ne l’ont pas cru, lorsqu’ils l’ont appris.


Il en est de même pour beaucoup de Chrétiens. Satan va toujours profiter de leur ignorance ou de leur incrédulité pour continuer à les garder dans l’esclavage de la chair, de la Loi, du péché, de la maladie ou des principes du monde.


Par conséquent, ces Chrétiens ne pourront pas être libres d’aimer Dieu et leur prochain comme le Seigneur le voudrait, alors qu’ils en ont été rendus capables!


Bien-aimés, nous sommes parfaitement libres! Le Seigneur Jésus a signé notre décret de libération par Son propre sang! Mais encore faut-il que notre liberté soit effective, et que nous puissions marcher pleinement par l’esprit!


Ne nous séduisons plus nous-mêmes, en proclamant que nous sommes libres en Christ, alors que nous sommes encore esclaves de la Loi, de la chair, ou d’une oeuvre quelconque de Satan!


Tant que nous serons encore soumis à une forme quelconque d’esclavage, nous nous laisserons toujours dominer par ce qui ne devrait plus nous dominer, que ce soit par les traditions humaines de certaines dénominations ou assemblées, ou par certains ministères dominateurs ou manipulateurs, ou encore par les hommes en général.


Nous pouvons nous joindre librement à des assemblées qui sont membres de certaines dénominations, nous nous soumettons aux conducteurs spirituels de ces assemblées, mais notre liberté spirituelle nous interdit de nous laisser dominer, manipuler ou contrôler en aucune manière!


Nous ne devons jamais oublier que nous sommes d’abord membres du Corps de Christ, et que notre seul Maître est le Seigneur Jésus.


Nous participerons aux activités qui nous sont proposées, et nous obéirons aux directives des conducteurs, dans la seule mesure où ces activités et ces directives sont conformes à la Parole de Dieu, et où le Saint-Esprit nous en donnera la conviction.


Cela implique, bien entendu, que nous ne soyons plus des enfants en Christ, mais que nous ayons atteint une maturité spirituelle suffisante, pour jouir pleinement de notre liberté spirituelle. Il est donc nécessaire que nous apprenions à marcher par l’esprit.


Nous serons sans doute traités de rebelles par les Chrétiens et les conducteurs charnels, mais personne ne nous ôtera notre liberté, condition nécessaire de notre obéissance au Seigneur.


La seule question qui doit nous préoccuper est la suivante: “Suis-je bien en accord avec la volonté de mon Dieu et avec Sa Parole?”


Un Chrétien né de nouveau doit savoir qu’il a été libéré de toute crainte du diable et des hommes. Il ne craint respectueusement que le Seigneur! Et il apprend, en marchant par l’esprit, à employer sa liberté pour aimer Dieu et aimer son prochain!


C’est pourquoi il est si important, une fois que l’on est passé par une nouvelle naissance, d’apprendre à marcher par l’esprit, afin de ne plus être esclave de la chair. Car la plus petite influence de la chair dans notre vie nous maintient encore sous la domination de Satan.

 

Un Chrétien né de nouveau, mais qui est encore charnel, en est toujours au stade de bébé ou d’enfant en Christ. C’est ce que Paul rappelle aux Galates, qui avaient commencé à marcher par l’esprit, mais qui avaient été séduits par de faux apôtres, qui les avaient remis sous l’esclavage de la Loi.


“Or, aussi longtemps que l’héritier est enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout; mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu’au temps marqué par le père.

 

Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde; mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu” (Galates 4: 1-7).


“Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu’alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l’Ecriture? Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera pas avec le fils de la femme libre. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l’esclave, mais de la femme libre” (Galates 4: 28-31).


Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ. Mais tant que nous sommes des enfants, c’est-à-dire des Chrétiens charnels, comme l’étaient les Corinthiens, nous ne diffèrerons en rien d’un esclave, quoique nous soyons, en Christ, les maîtres de tout!


Il nous faudra encore rester sous des tuteurs et des administrateurs, jusqu’au moment où nous aurons suffisamment grandi pour nous comporter comme les fils que nous sommes. Hâtons-nous donc de grandir!


Nous ne sommes pas les enfants de l’esclave, mais nous sommes les enfants de la femme libre. Cela signifie que nous sommes appelés à marcher selon l’esprit et non selon la chair! Et Dieu nous en a rendus capables!


“Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté” (2 Cor. 3: 17).


Quelle joie intense de savoir que Christ nous a libérés de toute forme d’esclavage, afin de pouvoir être conduits par l’Esprit!


“Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu” (Romains 8: 12-14).


Tout le contexte du début de ce chapitre nous parle de notre libération de la loi de péché et de mort qui est dans la chair. La “conduite de l’Esprit” dont parle Paul ici concerne la crucifixion des actions du corps, ou des oeuvres de la chair, afin de pouvoir marcher dans la glorieuse liberté des enfants de Dieu.


Cela signifie que, si nous voulons vraiment marcher dans la liberté de l’esprit, affranchis de tout esclavage de la chair et du péché, nous ne manquerons jamais d’y être conduits par le Saint-Esprit!

 

Réjouissons-nous d’avoir été prédestinés à être semblables à l’image du Fils de Dieu! (Romains 8: 29). C’est cette perspective qui doit constamment nous encourager dans nos luttes et nos souffrances actuelles.


Dieu sait que la création tout entière attend avec impatience la pleine manifestation des fils de Dieu. Chacun pour sa part, soyons déterminés à laisser au Saint-Esprit une pleine liberté d’action dans notre vie, afin que ce que nous sommes en Christ devienne visible, et que rien n’empêche la pleine manifestation du Seigneur Jésus au travers de nous!

 

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2012/01/25/b190-nayons-pas-peur-detre-libres/#more-1830

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:49

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQEa9CcjAkW2NcNlBHmPG-r6ONG8oA0p5tHL8ETsyXWkfY4YPX9igSauvé par la seule foi

David Wilkerson


 

Lorsque nous sommes venus à Christ, nous avons cru que nos péchés étaient pardonnés. Nous avons cru que nous étions acceptés, que nous pouvions abandonner toute culpabilité et toute crainte. Nous avons cru que nous pouvions dire : “Je suis sauvé seulement par la foi dans ce que Jésus à fait pour moi à la croix.”

 


Ensuite, alors que nous avancions dans notre marche avec Jésus, nous commettions de nouvelles désobéissances. Nous étions écrasés par nos péchés et nous avons rapidement perdu la croix de vue. Nous avons essayé d'améliorer notre propre justice, de regagner la faveur de Dieu en essayant encore d'avantage. Mais la vie est alors devenue un cauchemar, un cercle vicieux de péché-confession, péché-confession.


Nous agissons parfois comme si essayer toujours plus d'être juste par nos propres forces pouvait nous sauver. Nous pensons que Dieu sera content de nous si nous réussissons à réformer notre propre chair. Rapidement, nous nous retrouvons à travailler à l'amélioration du “vieil homme”, à tenter de le former pour une marche victorieuse avec Christ.


Certains chrétiens pourraient dire : “j'ai payé un grand prix pour la victoire que j'ai acquise. J'ai traversé beaucoup de peines et de souffrances. J'ai jeûné, prié et j'ai réussi à abandonner toutes mes convoitises et mes mauvais désirs. Ma lutte pour l'obéissance ne vaut-elle rien aux yeux de Dieu ? Considère-t-il toute ma justice, tout mon dur labeur comme on considérerait des haillons souillés ?” Oui ! Tout cela vient de la chair et ne vaut rien devant lui. Il n'y a qu'une seule justice : celle de Jésus Christ !


“ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu” (Romains 10:3)


La seule façon de trouver grâce aux yeux de Dieu est d'admettre la vérité : “Il n'y a rien de bon dans ma chair. Il n’y a rien dans mes bonnes œuvres qui mérite le salut. Je ne peux pas être juste par mes propres forces. Ma justice se trouve seulement en Christ.” Paul dit au sujet du don de la justice : “ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront dans la vie par Jésus Christ, lui seul.”(Romains 5:17)

 

Source  : http://www.worldchallenge.org/fr/node/16801?src=devo-email

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:56

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ4DVHCar0eTp2_mwjdjcdAv2pBFrsHzqdmGa4B9a58pSC5nrrFYwUn ex IBM nous informe:

Supprimez les « gifs » avant d’envoyer un e-mail !

 

 

 

 

 

 

Supprimez les « gifs » avant d’envoyer un e-mail.
Je ne savais pas tout ça, et j’oublie très souvent de le faire maintenant je n’oublierai plus.
Pas seulement lire; il faut le faire !!


Lisez et vous comprendrez !
Vous connaissez les fameux « gifs », qui accompagnent (trop) souvent nos e-mails (voir ci-après), il s’agit de petites bandes animées, ou non, représentant toutes sortes d’animaux, de personnes ou d’objets, les plus connus étant le singe pendu par un bras (monkey), les papillons (butterflies) et en décembre, le fameux Père Noël.


incredit

 

Depuis plusieurs semaines, je m’aperçois que bon nombre d’entre vous joignent un ou plusieurs « Gifs » en pièce jointe, accompagnant un diaporama, une vidéo ou une blague écrite.


 
Quel intérêt ? sinon faire de la pub à Incrédimail ou tout autre site offrant ces animations à TITRE GRATUIT ….. tiens, tiens, gratuit …… vous en connaissez beaucoup, vous, des sites qui « offrent » sans rien demander en retour ?


Il s’avère que le « Gif » peut renfermer un ou des micro-fichiers servant à analyser votre utilisation d’internet et ainsi faire un ciblage fort intéressant pour le e-commerce (tiens, j’ai lu que les sites offrant ces gifs fonctionnaient grâce aux subsides de la publicité !).


Si cela ne semble pas très inquiétant, il y a beaucoup plus grave: un gif peut contenir un lien, tel que DSC000915……gif.exe, (j’ai mis des points pour ne pas risquer d’embrouille), et, HIER, en lisant un mail qui m’était adressé par l’un (ou l’une) d’entre vous, j’ai ouvert, PAR CURIOSITE, un Gif mis en pièce jointe, et BINGO ! Ordi ralenti, connexions difficiles ou impossibles, etc. ….il contenait le lien cité en partie ci-dessus, sans que vous le sachiez puisque le mail avait déjà été transféré auparavant. Fort heureusement, j’ai pu intervenir rapidement, le virus a été localisé, mis en quarantaine puis détruit. Il s’agissait d’un virus costaud genre « trojan », gentiment dénommé: Trojan Généric …..etc…


J’ai fouiné ce matin sur internet, et bizarrement, il n’est fait que très peu mention de ce problème, à 6 ou 7 exceptions près.. Sur certains forums, des internautes affirment même que cela est impossible ! (Surtout un, à qui j’ai prouvé le contraire, action-réaction ! faut pas mettre ma parole en doute ! hé hé !). Par contre, sur les sites Anglais ou Américains, les intrusions virales via le Gif font l’objet d’une multitude de témoignages.


Je vous demande donc d’être très prudents avec ces « gifs » dont l’appellation est souvent: imstp.anima……Gif. (anima ou animation) suivi du nom (ici en pointillés, ex. monkey).


Pour ma part je supprime toujours le Gif quand je vous transfère un mail, c’est très simple, après avoir cliqué sur transférer, je clique sur le « supprimé » placé juste à droite du Gif dans la ligne « pièces jointes ».


De même, je « vire » au maximum les gifs qui se trouvent en bas des mails avant de les transférer (clic droit et appuyez sur la touche Suppr de votre clavier).


Je vous conseille de faire de même.

Merci de votre attention.

Merci a Danielle Hababou

 

Source : http://www.terredisrael.com/infos/?p=46184

 


Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 10:23
Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 19:46

http://aucommencement.a.u.pic.centerblog.net/3346aa1b.gifNous sommes déjà vainqueurs !

 


Psaumes 34.19 (34:20) « Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours. »

 

 

 

Je constate que nous sommes beaucoup à être persécutés (es) de plus en plus  depuis quelque temps par certaines  circonstances, épreuves… : cancer de l’un ; calomnies pour d’autres ; difficultés conjugales, familiales… j’en passe et pas des meilleurs !


L'ennemi s'acharne !


Mais dans ces adversités, les tribulations que Dieu nous a « promises » ;  et à cause justement de ces persécutions, nous savons à Qui nous appartenons : Jésus-Christ !


L’Église, qu’est le Corps de Christ, n’est pas uniquement persécutée «visiblement »  comme ça nous est souvent relaté concernant les persécutions de nos frères  et sœurs dans certains pays ;  la persécution est aussi réelle dans  les  (nos) pays en apparence en « paix », « calmes »  à nos yeux.


Les persécutions inhérentes à notre vie en Christ, notre vie donnée à Christ ;  est à l’image du persécuteur, notre ennemi public n°1, l’ennemi de nos âmes, le Mâlin : sournoise, sous-jacente, vicieuse, fourbe, fielleuse, machiavélique, tortueuse, retorse, pernicieuse, malfaisante, rusée… maligne, luciférienne ! 


Pour nous soutenir, Dieu nous nous a donné Sa parole ; mais aussi Son Esprit-Saint qui imprime dans nos cœurs : Christ notre Sauveur et Seigneur ! Il revient bientôt :))))))).


Romains 8.18 « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. »

Romains 8.33 -39 « Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! 34 Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! 35 Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? 36 selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, 39 ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »


1 Corinthiens 1.55 « O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? »


Philippiens 1.21 « …car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. »  


Psaumes 27 1-6 « …De qui aurais-je crainte? L'Éternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur? 2 Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent. 3 Si une armée se campait contre moi, Mon cœur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance. 4 Je demande à l'Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Éternel, Pour contempler la magnificence de l'Éternel Et pour admirer son temple. 5 Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'élèvera sur un rocher. 6Et déjà ma tête s'élève sur mes ennemis qui m'entourent; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l'Éternel. »


Proverbes 18.10 « Le nom de l'Éternel est une tour forte; Le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté. »

Psaumes 138.7 « Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie, Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, Et ta droite me sauve »

Psaumes 91.1 « Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant. »

Psaumes 34.8 (34:9) « Sentez et voyez combien l'Éternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge! »


Psaumes 46.1 «…  Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.


Soyez multipement et grâcement bénis (es).

 

Reproduction intégrale autorisée

(Ce cadre inclus, SVP)

MT (lait-et-miel)

http://au-commencement.over-blog.com/

 







Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel
22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:38

http://img707.imageshack.us/img707/9796/600260246956775.gif 

Un peu de psychologie

 

Deux chercheurs de l’Université Américaine Cornell ont étudié scientifiquement certains aspects du comportement humain, et leurs conclusions nous permettent de mieux comprendre le comportement des Chrétiens charnels. Mais ne vous inquiétez pas pour ce petit recours à la Psychologie!

 


Lorsque la Psychologie se contente d’observer et de décrire des comportements humains, dans certaines circonstances bien définies, elle n’a rien de mauvais en soi. Là où nous devons nous méfier de la Psychologie, et même la rejeter complètement, c’est lorsqu’elle nous donne des conseils et des recommandations qui sont directement inspirés de la sagesse humaine, et qui n’ont plus rien à voir avec la Parole de Dieu. Ou alors, quand elle construit des théories sur la nature humaine qui s’écartent complètement de la révélation divine.


Mais la simple description de certains comportement humains nous permet d’établir des faits indiscutables, dans les conditions définies par ces observations. Et nous pouvons en tirer profit pour comprendre, d’une part, de quelle manière peuvent se comporter des êtres humains qui ne sont pas passés par une nouvelle naissance en Christ, et, d’autre part, pour expliquer le comportement des Chrétiens charnels.


En effet, lorsqu’un Chrétien, même né de nouveau, se laisse contrôler ou dominer par la chair, son comportement n’est pas différent du comportement de quelqu’un qui n’est pas converti à Christ.


Paul, par exemple, écrit aux Ephésiens:

“Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur” (Ephésiens 4: 17-18).


Les Ephésiens auxquels s’adressait Paul étaient nés de nouveau, baptisés d’eau et d’Esprit. Pourtant, Paul les met sérieusement en garde, et les exhorte à ne pas se comporter comme les païens. Il est donc possible qu’un Chrétien né de nouveau marche, du moins partiellement, comme un païen.


Comment marchent donc les païens? “Selon la vanité de leurs pensées.” Ils ont “l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur.”


Ainsi, lorsqu’un Chrétien laisse les pensées du monde l’envahir et obscurcir son intelligence, par manque de connaissance du Seigneur, par ignorance de Sa Parole, ou par incrédulité, il devient de plus en plus étranger à la vie de Dieu qui est pourtant en lui, dans son esprit, et il endurcit son coeur par la séduction du péché et de la chair.


C’est pourquoi l’apôtre nous exhorte souvent à “penser constamment aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre” (Colossiens 3: 1-2).


Lorsque la Psychologie observe et décrit le comportement de certains païens, nous pouvons donc dire que ses observations peuvent aussi s’appliquer aux Chrétiens charnels.


Pour prendre un exemple pratique, nous avons repris les expériences faites en 1999 par deux chercheurs en Psychosociologie de l’Université Cornell, aux Etats-Unis. Ils sont partis de l’hypothèse suivante: les qualités qui nous permettent d’être compétents sont les mêmes qui nous permettent d’évaluer notre compétence. Ils ont ensuite conçu diverses expériences scientifiques, que nous ne décrirons pas ici en détail, qui leur ont permis d’aboutir à des conclusions précises. On a plus tard résumé ces conclusions par l’expression “effet Dunning-Kruger,” d’après les noms de ses deux découvreurs.


Ces deux chercheurs ont ainsi pu démontrer par l’expérience les propositions suivantes:

  1. Une personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence. Plus elle est incompétente, et plus elle sous-estime son incompétence.
  2. Une personne incompétente ne parvient pas à reconnaître la compétence de ceux qui sont véritablement compétents.
  3. Une personne incompétente ne parvient pas à reconnaître son propre degré d’incompétence.
  4. Si, par une formation et un entrainement suffisants, une personne incompétente améliore sensiblement sa compétence, elle pourra alors reconnaître et accepter ses lacunes antérieures.
  5. Ces expériences ont également permis de démontrer que ceux qui sont réellement compétents ont tendance à sous-estimer leur propre compétence, et qu’ils ont aussi tendance à surestimer la compétence des autres.

 

Comme ceux qui sont incompétents sont aveuglés sur leur propre degré d’incompétence, cela entraîne un effet pervers: ils sont plus confiants en leurs capacités que ceux qui sont réellement compétents! Tout se passe comme si l’ignorance encourageait davantage la confiance en soi que la connaissance. Les “ignorants” sont remplis de (fausses) certitudes, alors que les “intelligents” sont remplis de doutes (souvent injustifiés)!


Cet “effet Dunning-Kruger” permet peut-être d’expliquer pourquoi, dans le monde économique ou politique, par exemple, ce sont souvent les plus incompétents qui progressent le plus, ou qui sont plutôt choisis à des postes de responsabilités. Ils sont plus hardis, plus entreprenants, et moins hésitants que ceux qui sont réellement compétents, parce qu’ils se croient plus compétents qu’ils ne le sont en réalité.


Bien entendu, nous devons éviter toute généralisation hâtive. Mais nous pouvons retenir certains principes simples, que nous pouvons appliquer au comportement des Chrétiens charnels. Ces principes peuvent être confirmés par nos propres observations effectuées sur une longue durée. Ils sont également confirmés par la Parole de Dieu, qui déclare, par exemple:

“Quand l’insensé marche dans un chemin, le sens lui manque, et il dit de chacun: Voilà un fou!” (Ecclésiaste 10: 3).


En d’autres termes, l’insensé est aveuglé sur son propre état, et il a tendance à être aussi aveuglé sur l’état réel de ceux qu’il rencontre. Il ne se rend pas compte de sa propre folie, mais il l’attribue aux autres.


“Ne parle pas aux oreilles de l’insensé, car il méprise la sagesse de tes discours” (Proverbes 23: 9).


“La sagesse est trop élevée pour l’insensé; Il n’ouvrira pas la bouche à la porte” (Proverbes 24: 7).


Un Chrétien charnel est un “insensé” spirituel. Non seulement il ne se rend pas compte de son état spirituel, mais il n’écoute pas en général les conseils de sagesse spirituelle qu’on peut lui donner, du moins tant que le Seigneur ne lui a pas ouvert les yeux.


“Que tes oeuvres sont grandes, ô Eternel! Que tes pensées sont profondes! L’homme stupide n’y connaît rien, et l’insensé n’y prend point garde” (Psaume 92: 5-6).


Celui qui est spirituellement “stupide” et “insensé” ne s’intéresse qu’aux choses de la terre. Il ne connaît pas les oeuvres et les pensées profondes de l’Eternel. Mais Dieu est puissant pour parler à son coeur, et pour le rendre intelligent, s’il écoute Sa voix!


Nous dirons par conséquent que le Chrétien qui marche selon la chair fait preuve d’une certaine “incompétence” spirituelle, par ignorance ou incrédulité. Voici donc quelques principes simples, inspirés des observations de Dunning et Kruger, et qui nous permettent de mieux comprendre le comportement des Chrétiens charnels:

  1. Un Chrétien charnel tend à sous-estimer son état charnel. La chair le pousse à se surestimer. Nous pouvons même ajouter que, plus il est charnel, et plus il aura tendance à se surestimer, et à sous-estimer son degré de contrôle par la chair.
  2. Un Chrétien charnel ne parvient pas à reconnaître ceux qui sont plus spirituels que lui. La chair l’aveugle aux choses spirituelles.
  3. Un Chrétien charnel ne parvient pas à se rendre compte de sa situation spirituelle réelle. La chair l’aveugle aussi à sa situation spirituelle réelle.
  4. Si l’on parvient à aider un Chrétien charnel à devenir plus spirituel, il pourra alors reconnaître et accepter ses lacunes antérieures.

 

En revanche, peut-on dire qu’un Chrétien spirituel aura tendance à sous-estimer son niveau de spiritualité, et qu’il aura aussi tendance à surestimer le degré de spiritualité des autres Chrétiens?


Nous pouvons répondre en disant que cela dépend de ce que l’on entend par “niveau de spiritualité.” Tous les Chrétiens sont en voie de progression spirituelle. Nous commençons tous, le plus souvent, par être des Chrétiens charnels. Ensuite, nous devenons de moins en moins charnels, pour devenir de plus en plus spirituels. Enfin, nous atteignons un certain état de maturité spirituelle, où nous marchons de moins en moins par la chair, et de plus en plus par l’esprit. Nous atteignons enfin l’état “d’homme spirituel.”


“Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ” (1 Cor. 2: 9-16).


“L’homme animal,” c’est l’homme charnel. Il ne peut pas recevoir les choses de Dieu. Il est lié par la sagesse humaine. Il est incapable de comprendre le langage spirituel. Tandis que l’homme spirituel a été entraîné à “juger de tout,” parce qu’il a reçu le discernement spirituel.


Nous pouvons rapprocher ce passage de ce qu’écrit l’auteur de l’épître aux Hébreux:

“Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal” (Hébreux 5: 11-14).


Un enfant ne peut pas absorber de la “nourriture solide.” Un Chrétien charnel est encore un enfant spirituel. Mais, en grandissant, par l’usage, par les expériences de la vie que lui fait traverser le Seigneur, par les enseignements de l’Esprit et de la Parole de Dieu, il devient de plus en plus exercé à discerner ce qui est bien de ce qui est mal. Il devient donc, de plus en plus, un “homme spirituel.”


Toutefois, cet “homme spirituel” doit soigneusement se garder de croire qu’il est parvenu au but, tant qu’il vit sur cette terre! Nous avons toujours à apprendre du Seigneur. Plus nous “savons,” et plus nous réalisons que nous avons encore beaucoup à apprendre!


Ainsi, on peut dire que si vous vous jugez vous-même moins spirituel que la moyenne, vous êtes probablement plus spirituel que vous ne le pensez! Inversement, si vous êtes persuadé que vous êtes plus spirituel que la moyenne, c’est que vous ne l’êtes probablement pas!


Tout est donc relatif! Mais le but du Seigneur, c’est tout de même de faire de nous des fils et des filles de Dieu spirituels et mûrs, qui produisent le bon fruit de l’Esprit, et qui ont appris à crucifier la chair et à renoncer par la foi à toutes ses oeuvres mauvaises.


Nous sommes donc tous engagés dans un processus graduel d’apprentissage spirituel, comme l’écrit aussi Paul dans la même épître aux Ephésiens:

“Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité” (Ephésiens 4: 20-24).


Paul parle bien ici d’un “apprentissage” de Christ, et d’une “instruction” que nous devons recevoir. Cet apprentissage et cette instruction se font sous la direction du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu. Ils nous permettent d’élever notre degré de “compétence spirituelle,” ce qui nous permet de nous rendre compte de nos lacunes passées, et d’en tirer les conséquences nécessaires pour l’avenir.


Dans le monde, celui qui est vraiment compétent, dans une discipline donnée, c’est celui qui finit par ne plus s’apercevoir qu’il est compétent. Sa compétence est devenue comme une seconde nature. Il en est de même sur le plan spirituel. Le Chrétien vraiment spirituel, c’est celui qui ne se rend même plus compte qu’il est spirituel! Il marche par l’esprit naturellement et sans “forcer,” parce qu’il laisse le Saint-Esprit et sa nouvelle nature spirituelle le conduire naturellement.


Ainsi, au fur et à mesure qu’un Chrétien charnel devient de plus en plus spirituel, jusqu’à devenir un “homme spirituel,” il traverse normalement les étapes suivantes, tout au long de son apprentissage spirituel:

  1. Au début de sa vie spirituelle, le Chrétien charnel n’est pas conscient qu’il est charnel.
  2. Peu à peu, il prend conscience de son état de Chrétien charnel, parce qu’il désire être éclairé sur son état spirituel, et parce que le Saint-Esprit et la Parole de Dieu l’éclairent progressivement, au travers de toutes les expériences de sa vie chrétienne.
  3. En grandissant et en mûrissant, le Chrétien charnel devient de plus en plus spirituel. Mais il doit faire des efforts constants pour rester “concentré” sur le Seigneur et sur Sa Parole.
  4. Le Chrétien charnel finit par devenir un “homme spirituel,” jusqu’au point où il a appris à marcher par l’esprit de manière naturelle et sans effort. Il sait que sa nouvelle nature est sa vraie nature. Il marche naturellement dans une pleine connaissance de sa nouvelle identité en Christ.

Ce processus est un processus idéal, qui devrait être le processus normal de la progression spirituelle de tout Chrétien. Toutefois, ce n’est pas un processus automatique, ni un processus obligatoire.

 

La progression spirituelle du Chrétien ne peut être “normale” que s’il désire sincèrement avancer dans la connaissance de la Vérité.

Nous ne devons jamais nous satisfaire de notre état spirituel présent. Mais nous devons toujours demander au Seigneur qu’Il nous révèle tout ce qui est encore charnel en nous. Nous devons aussi demander au Seigneur qu’Il nous montre de quelle manière nous pouvons devenir spirituels.


Nous ne pouvons devenir véritablement spirituels que si nous avons une pleine connaissance de l’oeuvre du Seigneur Jésus, de la signification de Sa mort et de Sa résurrection, et aussi de la réalité de notre mort et de notre résurrection en Christ. Nous devons avoir une pleine connaissance de la réalité de la nouvelle nature que nous avons reçue en Christ, afin de pouvoir nous identifier à elle par la foi, avant même de la voir se manifester dans notre comportement de tous les jours.


Nous touchons ici les limites des apports que peut nous faire la Psychologie. Si la Psychologie nous aide à observer et à décrire des comportements humains, elle est, en tant que discipline simplement humaine, impuissante à nous aider à modifier nos comportements charnels. Dans le monde, la Psychologie tente d’améliorer le comportement des hommes en leur donnant toute une série de “conseils pratiques” qu’ils doivent s’efforcer d’appliquer. Mais il n’en est pas ainsi dans la vie chrétienne!


Dans la vie chrétienne, nous changeons de comportement par la foi, et non par l’apprentissage de règles. C’est le Seigneur qui change d’abord notre nature, en faisant mourir notre ancienne nature de péché, et en nous donnant une nouvelle nature semblable à la Sienne. Il nous donne une nature nouvelle déjà parfaite. Nous avons reçu, dans cette nouvelle nature, une parfaite compétence pour obéir à Sa volonté et nous comporter comme le Seigneur Lui-même, par la puissance du Saint-Esprit qui demeure en nous. Mais, pour cela, nous devons apprendre à crucifier la chair et à marcher par l’esprit.


Ainsi, le Seigneur travaille en nous par la révélation de la Vérité, Vérité sur l’oeuvre accomplie par le Seigneur Jésus, et Vérité sur notre situation présente. Il nous demande de croire en la Vérité qu’Il nous révèle et, en croyant, nous pouvons voir l’oeuvre de Christ se manifester dans notre vie.


En conclusion, nous pouvons donner quelques conseils pratiques, pour nous aider à progresser sur le chemin spirituel du Seigneur:

  1. De nous-mêmes, nous ne sommes pas nécessairement les meilleurs juges de notre propre état spirituel. Nous devons donc être très prudents dans l’appréciation que nous portons sur notre propre état spirituel, mais aussi sur l’état spirituel de nos frères et soeurs. Nous parlons ici de notre état spirituel pratique, concret, et non pas de la perfection de notre être spirituel régénéré. Nous devons savoir quel degré de notre perfection spirituelle est effectivement manifesté dans notre vie pratique.
  2. Notre modèle doit toujours rester le Seigneur Jésus. Si vous voulez savoir de quelle manière doit se comporter quelqu’un qui manifeste pleinement la perfection de sa nature spirituelle, il vous suffit de regarder au Seigneur Jésus, tel qu’Il est décrit dans les Evangiles. Et nous savons que le Seigneur veut que nous nous comportions comme Lui! (Jean 14: 12). C’est donc qu’Il nous a rendus capables de le faire!
  3. Nous devons aussi observer la vie et le comportement de tous les Chrétiens qui nous sont désignés par le Seigneur comme étant des femmes et des hommes spirituels. Même si cela reste encore difficile pour des Chrétiens charnels, ils ne peuvent manquer de constater la différence qui existe entre eux-mêmes et ceux qui sont réellement des “modèles,” comme l’apôtre Paul pouvait l’être par exemple.
  4. Nous devons toujours rechercher activement la lumière du Seigneur sur notre état spirituel réel. Le Seigneur ne manquera pas de nous éclairer, par Son Esprit et Sa Parole.
  5. Nous devons aussi rechercher activement l’opinion de nos frères et soeurs, et écouter attentivement ce qu’ils ont à nous dire sur notre état spirituel, tel qu’ils le perçoivent. Même s’ils ne nous le disent pas toujours avec amour, ce qui compte, c’est que nous puissions discerner la part de vérité qu’ils nous communiquent dans leur appréciation! Et le Seigneur nous confirmera toujours dans notre coeur cette part de vérité.
  6. Enfin, cela doit nous inciter à être plus indulgents envers les autres! La chair, dans son orgueil, nous poussera toujours à nous surestimer, mais l’Esprit du Seigneur nous poussera toujours à plus d’humilité! Et, nous le savons, si l’orgueil précède la chute, l’humilité précède toujours la gloire!

 

Source : http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/2010/05/06/un-peu-de-psychologie/

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by lait-et-miel